La Bruyère, "Caractères", chapitre 9 : "De la société"

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Ce texte "De la société" (9) est extrait des

Extraits

[...] (Conclusion) La Bruyère, dans cette œuvre à visée comique, critique les personnes imbues d'elle-même, trop prétentieuses. Ce texte se caractérise par l'omniprésence du personnage, qui est ici rempli de défauts (prétentieux, bavard, narcissique, égocentrique ) et par son côté comique à travers le jeu de mot et le rebondissement final ainsi que le retardement qu'il produit. Nous pourrions comparer, par le but d'instaurer une morale, cette œuvre avec les fables de La Fontaine, par exemple La cigale et la fourmi. [...]

[...] La Bruyère caricature. En effet, il pousse la caractère à l'extrême : tout lu, a tout vu ligne 1 et jusqu'à éclater ligne 6. Nous soulignons également que l'auteur nous prépare à la chute finale. Tout d'abord, il instaure un anonymat des autres personnages (ligne 3 on et ligne 7 Quelqu'un et ensuite il passe d'une narration au présent : ligne 1 veut ligne 2 se donne ligne 2 aime ligne 3 parle au dialogue au présent également, au discours direct : ligne 9 Je n'avance, lui dit-il [ ] circonstance Le discours direct permet de donner une forme de vivacité et d'authenticité au récit, ainsi le personnage est caractérisé par ses propos. [...]

[...] Le choix des personnages) La Bruyère, doté de l'art de peindre un caractère, choisit Arrias pour représenter le défaut vivant de la prétention et du bavardage. Tout d'abord, il le choisit supérieur aux autres par son extraordinaire intelligence. L'auteur met en avant ce trait par la toute première phrase contenant l'anaphore a tout ligne 1 : a tout lu, a tout vu Il le désigne comme homme universel ligne1. Le personnage est caractérisé par son art de la conversation. La Bruyère met l'accent sur le bavardage du personnage. [...]

[...] Jean de La Bruyère, écrivain moraliste français, critique son époque et les genres humains. C'est ainsi qu'à travers ce portrait caricatural, il dénonce les prétentieux et les bavards à travers le personnage d'Arrias. (Genre : commentaire de texte) (Introduction) Ce texte De la société est extrait des Caractères, œuvre unique et célèbre de Jean de La Bruyère (1645-1696) publiée en 1688 sous le nom des Caractères de Théophraste. Il y a eu en tout 9 éditions, s'échelonnant de 1688 à 1696. [...]

[...] Cela pourrait traduire l'égocentrisme du caractère, qui ne porte ainsi aucune attention à l'identité de ses interlocuteurs. Arrias présente également la mythomanie comme principal défaut. Il préfère inventer pour combler ses lacunes en matière de connaissance : ligne 2 il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose ou encore ligne 4 comme s'il en était originaire Il est ainsi imbu de lui-même. Sa vanité est montrée ligne 6 il les trouve plaisantes, et il en rit le premier jusqu'à éclater Cela montre l'intérêt qu'il se porte. [...]