En 1841, Balzac a signé un contrat avec l'édition pour la publication complète de ses oeuvres sous le titre La Comédie humaine. Inspiré par la Divine Comédie de Dante, La Comédie humaine regroupe un ensemble d'ouvrages de 137 oeuvres comprenant 95 romans, nouvelles, essais, contes et aussi 25 oeuvres ébauchées. Balzac considère ses oeuvres comme un édifice et les divise en trois sous-titres: Etudes philosophiques, Etudes analytiques et Etudes des moeurs subdivisées en six groupes: Scènes de la vie privée, Scènes de la vie de province, Scènes de la vie politique, Scènes de la vie militaire et Scènes de la vie de campagne.
[...] Outre les personnages ci-dessus, il y aussi des scientifiques, des écrivains, des militaires, des servants et valets, des policiers et des usuriers, etc. Il compose véritablement, moralement physiquement son personnage. Tous les types sont si identiques qu'il est presque impossible de distinguer les personnages fictifs et les personnages réels. Chapitre IV Description minutieuse de milieu La description balzacienne vise à montrer les relations secrètes entre les hommes et leur milieu : Balzac établit entre les hommes et leur environnement des convergences. [...]
[...] C'est toujours l'argent qui triomphe enfin. L'argent sous la plume de Balzac est devenu le seul critère de la société et constitue une énergie qui dirige les désirs et les actions des hommes. Grâce à la puissance de l'argent, la bourgeoisie se hisse dans la société supérieure alors que les nobles ont la tendance de s'affaiblir par manque de l'argent. Autour de ce thème, Balzac divise ses personnages en trois genres : détenteur de de l'argent tel que Gobseck,Nucingen, Grandet pourchasseur de l'argent tel que Pons, Madame Chabert, le père Séchard dans Illusion perdue victime de l'argent tel que David Séchard, César Birotteau dans Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau 6.2 Ascension de la bourgeoisie et déclin de l'aristocratie. [...]
[...] Chapitre III Personnages Il apparait dans La Comédie humaine 2209 personnages, dont forment un arbre généalogique[ ]et dont 515 reviennent dans plusieurs romans. Ayant le principe le retour des personnages d'un roman à l'autre, Balzac applique immédiatement ce principe en 1835 dans le Père Goriot, en utilisant comme personnage principal un jeune homme arriviste du nom d'Eugène de Rastignac, déjà plus âgé et «parvenu» dans la Peau de chagrin (1831). Cette innovation(les personnages reparaissant) étoffe les techniques littéraires et est imitée par des écrivains après Balzac notamment comme Zola, Proust. [...]
[...] Cette composition traduit une volonté d'expliquer le mouvement de la société. Balzac mène une réflexion sur la vie sociale et les comportements des individus. Ce génie réaliste ne se borde ni à décrire les êtres exceptionnels ni à retracer les histoires passées. Il nous présente le tableau de ses contemporains. Balzac capture tous les détails qui entouraient l'époque par son écriture. La Comédie humaine reflète toute la société. Il pénètre toutes les classes sociales et tous les métiers enracinés dans leur environnement. [...]
[...] Quant aux études analytiques qui auraient dû composer le sommet de l'œuvre, mais elles ne sont qu'ébauchées, puisqu'elles ne comprend que deux ouvrages ayant pour sujet le mariage: la Physiologie du mariage et Petites Misères de la vie conjugale (1845-1846). Les scènes analytiques recherchent et expliquent les principes de toutes sortes qui dirigent les êtres et la société. Chapitre II Miroir de la société Balzac a l'ambition d'écrire l'histoire complète et réelle des moeurs de son temps. La Comédie humaine est un tableau fidèle de la société du XIXe siècle. [...]
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