Commentaire de l'épisode concernant l'aventure de la pie tiré des Mémoires d'Outre-tombe de Chateaubriand, un souvenir heureux de sa vie.
[...] il tombe à genoux, supplie, ligne 51 à 61 Il redevient enfant, il se présente comme son écolier, mais le fond de sa pensée est basé sur le déshonneur vis-à-vis de ses camarades. On ici un discours au style indirect comme pour un plaidoyer ou un orateur révélant la passion. En effet l'éloquence passionnée de l'enfant montre un plaidoyer contre l'indignation, cela relève du genre pathétique. L'enfant aura finalement tout tenté, il aura épuisé les arguments ce qui explique l'action suivante. [...]
[...] Cette première partie est très courte, il utilise le présent de narration pour donner de la vie à l'histoire. C'est un épisode où il parait en tant que petit héros, c'est un souvenir flatteur, agréable à raconter et dont le narrateur se met en avant, et on dénote l'idée que l'enfant ici fait ce qu'aucun enfant n'aurait l'audace de faire. Ceci est rappelé dans tout le texte par des petites phrases le mettant en valeur, par exemple mais qui oserait tenter l'aventure ? [...]
[...] Seul le christianisme ouvre les portes de la vie idéale que le monde ne peut nous offrir. Chateaubriand est donc un précurseur du romantisme et Théophile Gauthier lui attribue le fait d'avoir restauré la cathédrale gothique, d'avoir remis à jour le christianisme et la religion, et d'avoir inventé la mélancolie et la passion moderne. Introduction L'idée d'écrire ses mémoires commence en 1803, mais entame réellement l'écriture en 1809 et sur une période de quarante ans. Il a dit j'ai voulu laisser un monument sur lequel on puisse me juger, je veux représenter dans ma personne les principes, les idées, les évènements, les catastrophes, l'épopée de mon temps C'est pourquoi ici il relate un épisode de son enfance déterminant. [...]
[...] L'enfant et l'adulte reconnaissent mutuellement la valeur de l'autre et se sont appréciés. Ils vont donc revenir à la réalité et se traiter d'égal à égal. Conclusion Il s'agit d'un souvenir positif et flatteur car c'est une aventure dans laquelle l'enfant est vainqueur, il a osé faire ce que personne n'a fait. Face aux adultes il a affirmé son sens de l'honneur, c'est donc un vrai petit récit romanesque car on sent bien que l'adulte a un certain plaisir à revivre cet épisode. [...]
[...] En outre le fouet est un châtiment d'esclave et c'est donc par là humiliant. L'enfant avait donc une psychologie d'adulte, il prête à l'enfant un héroïsme grandissant. On peut rapprocher cette vision à celle de Rousseau lors de l'épisode du peigne cassé dans ses confessions, car en effet l'éducation de l'époque, grecque et latine est utilisée autant chez l'enfant Rousseau que l'enfant Chateaubriand. La suite du récit se présente comme un combat avec l'abbé, on l'on ressent donc ici sa diplomatie et son sens du politique : il garde la tête froide, ligne 43 à 51 L'abbé est étonné de la réaction de l'enfant, il est insolent, probablement afin d'éviter l'indignation. [...]
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