Groupe de colons, Marivaux, théâtre, éducation, raison, vertu, conflits, intelligence, mission, diriger, défis, communauté, idéalisme, réalité, utopie, adaptation, hiérarchie, autorité, justice, amour, mariage, polygamie, sacrifice, conflits sociaux, préjugés, égalité, valeurs féministes, lutte féministe
La Colonie est une pièce satirique de Marivaux datant de 1750. Elle est écrite en prose et elle est composée d'un seul acte de 18 scènes. Marivaux est un dramaturge célèbre du 18e siècle, mais il fut aussi un grand journaliste et romancier. Il est né en février 1688 et est mort le 12 février 1763, soit 13 ans après avoir publié La Colonie. Lors de cette pièce de théâtre, il met en scène un groupe d'homme et de femmes réfugiés sur une île. Ils doivent alors refaire des lois pour leur nouvelle civilisation. C'est à ce moment-là qu'un groupe de femmes va revendiquer leurs droits et va avoir un projet révolutionnaire. Durant cette oeuvre, nous découvrirons jusqu'où Marivaux peut-il aller pour aborder les droits des femmes à son époque ?
[...] De plus, il va demander à un groupe homme, dont Timagène, de revenir dans un petit moment lorsqu'il sera en pleine discussion avec les femmes pour lui dire qu'ils sont attaqués par des sauvages et qu'il faut aller se défendre. Hermocrate va donc discuter avec les deux femmes et va faire en sorte de les diviser le plus possible. Pour y parvenir, il va commencer d'entrer de jeu à flatter Arthénice dès qu'il la verra tout en critiquant le caractère de Madame Sorbin. Ensuite lors du reste de la conversation il va rabaisser Madame Sorbin voir l'exclure à certain moment, ce qui va l'énerver de plus en plus. [...]
[...] La Colonie - Marivaux (1750) - Jusqu'où Marivaux peut-il aller pour aborder les droits des femmes à son époque ? Introduction La Colonie est une pièce satirique de Marivaux datant de 1750. Elle est écrite en prose et elle est composée d'un seul acte de 18 scènes. Marivaux est un dramaturge célèbre du 18e siècle, mais il fut aussi un grand journaliste et romancier. Il est né en février 1688 et est mort le 12 février 1763, soit 13 ans après avoir publié La Colonie. [...]
[...] Cela signifie qu'elles ont des idées datant d'un mouvement postérieur à leur temps. Mais ce n'est pas pour autant que l'on peut qualifier La Colonie d'œuvre féministe. En effet, on voit bien les intentions de Marivaux qui sont de dénoncer la position de la femme dans la société, mais en même on a comme l'impression qu'il ne va pas au bout de ses idées avec cette fin que l'on peut qualifier de décevante étant donné que les femmes n'arrivent finalement pas à participer à la rédaction des lois et à la vie politique en général. [...]
[...] Mais Arthénice et Madame Sorbin refusent d'obtempérer et se résignent à vouloir obtenir les mêmes droits que les hommes. Madame Sorbin va donc prononcer la phrase finale de la pièce qui marquera la fin définitive des revendications des femmes pour le changement. « Viens, mon mari, je te pardonne ; va te battre, je vais à notre ménage. ». De plus, la dimension comique de la pièce joue un rôle important dans l'échec des femmes. En effet, la pièce date de 1750, or à cette époque les femmes n'avaient encore aucun droit ni liberté, elles étaient dépendantes de leur mari. [...]
[...] Lors de cette citation, on voit bien que le ton donné à la phrase a pour but de se moquer des femmes et de leurs revendications. Mais c'est cet air moqueur qui donnera encore plus de force aux femmes dans leur combat contre les hommes et pour leurs libertés et leurs droits. Il leur permettra de se rendre compte que la tâche ne sera pas facile et qu'il faudra trouver de nouvelles méthodes, stratagèmes pour espérer pouvoir parvenir à leur fin. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture