Commentaire littéraire de l'oeuvre de Miguel de Cervantes Le colloque des chiens. Analyse des procédés de Cervantes pour renouveler le genre, pour poser la nouvelle comme exemple critique de la vision de l'homme.
[...] -narrateur second qui vient le relayer : le chien Berganza, c'est donc le narrateur intradiégétique. Dans la nouvelle, il utilise tout un vocabulaire de la narration avec des termes comme conte dont on trouve quatre occurrences pour parler de son histoire il évoque ses aventures il se fait véritablement le conteur de sa propre vie. Mais c'est aussi un narrateur homodiégétique dans le sens où celui-ci raconte en tant que témoin, observateur l'histoire des mœurs des hommes. On le voit dans le récit quand il dit a Scipion Oh que de choses pourrais- je te dire à présent, de celles que j'appris à l'école de cette chevillarde dame de mon maître ici le chien fait allusion aux propos que tenaient une de ces anciennes maîtresses dont il a pu tirer des enseignements. [...]
[...] Ce renouveau se manifeste notamment au travers de l'écriture et du regard que portent les deux chiens sur l'Homme et le monde. Ainsi Le Colloque Des Chiens clôture l'œuvre et énonce son message ultime à savoir une diabolisation des conduites humaines. Dans ces nouvelles que l'on peut qualifier de philosophiques Cervantès se fera sans le vouloir précurseur d'un nouveau genre qui verra le jour deux siècles bien après lui à savoir le conte philosophique. [...]
[...] vite raconte-la-moi avant de passer plus avant dans le conte de ta vie ! sois bref et contes ce que tu voudras et comme tu le voudras au niveau de la fiction : On voit de profonds changements notamment dans la manière avec laquelle Cervantès nous surprend en inventant des faits qui ne sont pas tirés de l'histoire réelle comme pouvait le faire Bocacce. On peut d'ailleurs rapprocher les nouvelles de Cervantès de fables puisque ce sont des animaux qui nous racontent leur existence. [...]
[...] Le maître ce serait Berganza qui détiendrait le savoir et son expérience et le disciple ou l'élève serait Cipion qui recevrait cet enseignement de vie. On a vraiment ici le schéma typiquement philosophique : on part du cas particulier de Berganza pour l'étendre à l'universel. En réalité peu nous importe que ce soient des chiens ce qui compte c'est leur propre expérience de la vie dont on va pouvoir tirer des leçons pour bien vivre. On retrouve là la philosophie stoicienne qui a occupé une grande place dans la vie de l'écrivain. [...]
[...] Mais en réalité cette femme est dépourvu tout comme lui de richesse effectivement elle s'est jouée de lui en lui faisant croire qu'elle était la maîtresse de maison d'un grand domaine mais il s'avère que cette maison ne lui appartient pas. Campuzano devient donc le trompeur trompé et raconte avec amertume sa fâcheuse histoire. S'en suit toute une série d'aventures qui vont mener le soldat à l'hôpital. Alors que celui-ci est presque mort, il va assister à une scène des plus extraordinaires: une conversation entre deux chiens. -récit enchâssé : Le Colloque des Chiens Résumé : ce colloque ce seraient les paroles des deux chiens qu'auraient transcrit presque mot-à-mot Campuzano tant il avait été étonné. [...]
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