Commentaire analytique du poème Les Colchiques d'Apollinaire, utile dans le cadre des révisions du bac de français.
[...] Le poème naît des sentiments vécus et de l'imagination, des souvenirs du poète. Il y a l'écriture d'un sentiment malheureux. Conclusion Dans ce poème, le poète affirme son pouvoir créateur. En disant sa mélancolie, il la maîtrise ; mais il se complaît tout de même dans cet état. Par contre, il y a une transcendance de cette mélancolie en superposant les images de l'automne à un amour qui finit. Ce qui importe ce n'est pas l'aspect biographique du poème mais le pouvoir créateur du poète. [...]
[...] Chez Apollinaire, le sentiment d'être mal aimé est constitutif de sa nature même. L'utilisation d'un mythe Pour dire que l'amour est un poison dont il faut s'éloigner, Apollinaire réutilise le mythe de la femme fleur déjà utilisé par Ronsard. Mais dans cette comparaison, l'amour de la femme est toujours une souffrance. La fleur présentée comme un poison Les colchiques sont des plantes des prés qui sont un poison violent pour les hommes et les animaux. Le verbe s'empoisonne revient deux fois dans le poème. [...]
[...] Au vers le colchique couleur de cerne et de lilas répond en chiasme à violâtre comme leur cerne. Il y a une superposition. La comparaison tourne en rond. Cette superposition de comparaisons permet l'expression d'un amour qui se perd dans un dialogue avec un être qui est absent. Il y a construction d'une image de la femme avec inversion du mythe de la femme fleur. Donc il vaut mieux quitter les yeux de la femme bien-aimée car elle peut empoisonner. II- Un cadre de chanson rustique Le cadre construit une image négative de la femme. [...]
[...] 'autre élément féminin, c'est les mères filles de leurs filles : au printemps, le colchique donne des fruits et des fleurs en automne, il y a inversion du temps et de la logique par un retour paradoxal. Les yeux sont comme des fleurs, les fleurs sont des mères filles de leurs filles. Les vers 10-11-12 sont des vers libres à 14 pied : c'est l'extension maximale de l'alexandrin qui permet d'introduire une autre comparaison : les paupières sont comparées aux fleurs. [...]
[...] Il va inscrire ce thème dans un cadre bucolique qui malgré tout construit une inquiétude. Les lieux Tout d'abord, on a le pré qui va évoluer entre le premier et le dernier vers du poème. Vénéneux sous entend dangereux, mais il est contrecarré par mais joli. Ainsi, le pré est gai. Le sentiment d'abandon n'est pas encore marqué car les vaches y sont paissant. A la fin, il devient grand car il est vide. Ensuite, il devient mal fleuri. Au début, en automne est une explication alors qu'à la fin, c'est la faute de l'automne. [...]
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