Jean Cocteau (1889-1963) s'est essayé à de nombreux domaines artistiques : graphisme, théâtre, dessin, cinéma. En 1932, il écrit La Machine Infernale, une pièce de théâtre en 4 actes qui sera jouée pour la première fois deux ans plus tard.
Cette pièce reprend le mythe d'Oedipe et est inspirée de l'?dipe Roi de Sophocle. Cependant, loin d'être une copie conforme aux précédentes écritures du mythe, La Machine infernale introduit de nombreux éléments originaux à l'histoire telle que nous la connaissons (...)
[...] Cocteau, La Machine infernale L'explosion de la machine infernale Introduction Jean Cocteau (1889-1963) s'est essayé à de nombreux domaines artistiques : graphisme, théâtre, dessin, cinéma. En 1932, il écrit La Machine Infernale, une pièce de théâtre en 4 actes qui sera jouée pour la première fois deux ans plus tard. Cette pièce reprend le mythe d'Œdipe et est inspirée de l'Œdipe Roi de Sophocle. Cependant, loin d'être une copie conforme aux précédentes écritures du mythe, La Machine infernale introduit de nombreux éléments originaux à l'histoire telle que nous la connaissons. [...]
[...] Pour autant, il reste à la fois victime et coupable. C. Antigone Comme tout personnage mythique, Antigone est reprise dans de nombreuses œuvres, notamment littéraire. Elle incarne la révolte, la jeunesse, le refus de la soumission à des lois supérieures à l'individu. Ainsi elle refuse les ordres de Créon : je ne veux pas, je ne veux pas Sa détermination et sa force de caractère sont soulignées par la répétition de cette expression. Cocteau se permet de rappeler les œuvres construites sur le mythe de cette jeune femme : aux poètes, aux cœurs purs III) La thématique de la vision et de l'aveuglement Depuis la création du mythe d'Œdipe, la vision et l'aveuglement sont des éléments fondamentaux dans la tragédie. [...]
[...] On retrouve cependant la part mythique de celle-ci, dans la mesure où elle est mère d'Œdipe, ce que l'on remarque à travers l'utilisation des expressions suivantes : mon enfant, mon petit enfant mon pauvre petit je me charge de tout Cocteau reprend le mythe à l'envers d'un point de vue temporel, et remonte du statut d'épouse à celui originel de mère d'Œdipe. B. Oedipe Œdipe a évolué par rapport aux premières œuvres mythiques le concernant. Il est plus posé, plus sage, il est devenu un homme. Pour la première fois d'ailleurs, il accepte son destin et sa souffrance, aussi bien physique que morale (les deux sont d'ailleurs liées) : dans la tête et dans la nuque et dans les bras c'est atroce Cette évolution vers plus de maturité s'explique par la découverte de son identité et son acceptation de cette dernière. [...]
[...] Une vision sélective A Créon qui s'inquiète de voir Œdipe et Antigone traverser la ville ensemble ce serait un scandale épouvantable Tirésias rétorque que les gens ne verront, comme à leur habitude, que ce qu'ils veulent bien voir : ils voyaient le roi qu'Œdipe voulait être ; ils ne verront pas celui qu'il est Conclusion Cette scène de l'explosion de la machine infernale joue le rôle d'une sorte de Deus Ex Machina tel qu'on en trouve souvent à l'issue des pièces de théâtre, en tragédie notamment (on en retrouve aussi chez Molière, à l'image de la conclusion de Dom Juan). Ici, cela permet au mythe de s'éclaircir au niveau du sens. [...]
[...] Il déclare d'ailleurs, en opposition à son entourage : j'ai ma tête sur mes épaules, moi, et les pieds par terre B. La présence du fantastique Le fantastique passe par deux éléments notamment à travers le fantôme de Jocaste, car sa présence est en soi un élément fantastique : je suis morte Jocaste morte C. L'absurde Il apparaît à travers le langage familier ou absurde : affreuse ou encore l'énumération totalement infondée de Un, deux, trois, quatre, cinq II) Un mythe tragique La tragédie dépasse le simple genre pour atteindre le statut de mythe. [...]
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