Dans ce texte, on note aussi la présence d'un autre comique qui est le comique de mots. Il est visible dans les répliques du curée avec beaucoup de jeu de mots "que voulez-vous qu'il y apprenne ?" (En parlant du chien) ainsi que quand la mère de Colette coupe la parole au curé. Ce comique de mots est aussi présent dans la narration notamment dans la comparaison de la ligne 8, "elle se hérissa comme une poule batailleuse". L'utilisation d'un champ lexical de guerre dans une église "batailleuse, trêves, victoires" confirme aussi ce comique de mots (...)
[...] Comment évoque-t-elle le souvenir de sa mère ? Nous verrons d'abord qu'elle évoque le souvenir de sa mère à travers une scène de comédie, ensuite qu'elle souligne ses manies et ridicules et enfin nous verrons qu'elle la décrit comme un personnage touchant. Une petite scène de comédie Un texte en mouvement Dans l'ensemble du texte, la comédie est présente. Celle-ci peut être vu par la présence d'un dialogue animé et rapide ainsi que par la présence de personnages en mouvement. [...]
[...] Son autorité et sa croyance Elle semble relativement croyante car on note le champ lexical de l'église tout au long du texte, et l'énumération de tous les gestes qu'elle fait à la fin du texte renvoie au début de celui. L'emploi du mot « impérieuse » montre aussi une certaine autorité. Cette femme a donc le cœur bon et fait preuve de personnalité Conclusion générale : Les défauts de la mère soulignent ses qualités : Colette fait un portrait élogieux de sa mère. On note également une distance temporelle ou plusieurs époques semblent se superposés et Colette ajoute sans doute une touche personnelle. On peut donc se demander si les propose mentionnés sont bien ceux des personnages ? [...]
[...] Ce dernier n'a d'ailleurs guère le droit de s'exprimer. De plus, le chien dérange et déconcentre les fidèles au moment crucial. Ses habitudes et son confort L'ombrelle et sa chaufferette semble pour elle ses objets fétiches qui vont assurer son confort mais surtout la situer socialement, notamment l'ombrelle. Ce confort et cette situation sociale sont aussi montrer lors de l'emploi de « banc familial » qui montre un certain rang tout comme son chien qui l'accompagne toujours. Au-delà des mots utilisés, ce confort est aussi vu par les personnifications utilisées dans le texte « l'hiver, elle y Menait sa chaufferette ». [...]
[...] Un personnage touchant Sa solitude Tout au long du texte, c'est la troisième personne du singulier qui domine, elle semble donc relativement seul. Cela contraste avec le banc familial ou elle semble s'enfermer seule. Le fait qu'elle ne puisse pas se séparer de son chien montre aussi une certaine solitude. Sa querelle avec le curé ne serait-elle pas un moyen de se faire remarquer afin de rompre sa solitude ? Elle est chaleureuse et sympathique En effet, lorsqu'elle se querelle avec le curé, elle communique bien et lui répond du tac au tac ; ils font d'ailleurs tous les 2 beaucoup d'humour. [...]
[...] L'hiver, elle y menait sa chaufferette, l'été son ombrelle ; en toutes saisons un gros paroissien noir et son chien Domino, qui fut tour à tour un bâtard de loulou et de fox, noir et blanc, puis un barbet jaune. Le vieux curé Millot, quasi subjugué par la voix, la bonté impérieuse, la scandaleuse sincérité de ma mère, lui remonta pourtant que la messe ne se disait pas pour les chiens. Elle se hérissa comme une poule batailleuse : — Mon chien Mettre mon chien à la porte de l'église Qu'est-ce que vous craignez donc qu'il y apprenne ? [...]
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