"La Cigale et la Fourmi" de Jean de la Fontaine

Résumé du document

Né en 1621, Jean de la Fontaine appartient au cercle des poètes qui n'étaient pas rejetés par le pouvoir, en dépit de l'écriture de contes libertins et de fables qui sont de véritables critiques des mœurs, du pouvoir et de sa gestion. Jean de la Fontaine a fortement marqué la littérature française par ses fables. Ce sont des récits qui illustrent une idée, une critique, et qui appartiennent au genre de l'apologue. L'idée générale se dégage du texte bien souvent dès le début du récit ou à la fin.
Au premier abord, ses fables semblent donc être destinées aux enfants, mais ce n'est pas le cas en réalité. Certaines données leur sont en effet inaccessibles, car on ne se méfie pas assez de l'ambiguïté de leur morale.

Extraits

[...] L'idée générale se dégage du texte bien souvent dès le début du récit ou à la fin. Au premier abord, ses fables semblent donc être destinées aux enfants, mais ce n'est pas le cas en réalité. Certaines données leur sont en effet inaccessibles, car on ne se méfie pas assez de l'ambiguïté de leur morale. I. Un apologue Derrière les pensées mises en avant on a tendance à chercher des représentations d'autres choses. Les animaux parlent au style direct, le cadre n'est donc pas réaliste. [...]

[...] Vers 15, la fourmi est qualifiée de pas prêteuse elle est donc connotée négativement. De plus, le vers 16 renforce cette idée, C'est là son moindre défaut elle n'a donc pas qu'un seul défaut. On a le sentiment qu'elle veut donner une leçon à la cigale. Cette leçon repose sur un jeu de mots : danser et chanter qui semblent dévaloriser les activités de loisir, mais qui dressent à la fin de la fable un portrait négatif de la fourmi qui semble peu sympathique. [...]

[...] Il y a deux niveaux de lecture. Ils se vouvoient, parlent correctement, comme des humains, évocation de l'argent (v.12), nous introduisent dans un monde qui est le plus proche de l'humanité. Sentiment d'archétype à cause des majuscules, conception du temps, dans le texte qui est semblable aux êtres humains, un temps long. Improbabilité de la rencontre d'une cigale et d'une fourmi. Mais, un côté réaliste, la cigale chante, et la fourmi est travailleuse, Un fort et un faible économiquement, l'animal, le gros semble dépendre du plus petit, car nous ne sommes pas dans le vrai, monde animal néanmoins, la fourmi est à l'image de l'ouvrière, travailleuse, naturaliste, quelqu'un qui fait des réserves tandis que la cigale chante. [...]

[...] Les rimes changent et le schéma de rimes plates va être remplacé par des rimes croisées, ce qui se déroulait tout seul est d'un seul coup perturbé, ce qui est en accord avec le sens du texte, puisqu'on voit arrivé ici au vers 15 et 16, des jugements de valeur. En suite au vers 17, la fourmi répond à une demande par une question, et donc ne répond pas. La cigale est qualifiée d'emprunteuse, et prend ici des allures négatives. Vers la naïveté de la cigale est mise en avant. Vers la fourmi ne répond pas directement à la cigale, et répond de manière ironique et la paye de conseil dansez maintenant En sorte, elle doit se débrouiller seule. [...]

[...] On peut y voir une condamnation de la fourmi, ou bien de la cigale. II. Un schéma narratif L'utilisation de l'imparfait, du passé simple, donc évocation de plusieurs époques, moment donc évolution dans le temps. Schéma narratif : la faim de la cigale, évocation d'un passé, ayant chanté qui renvoie à une époque terminée. V périphrase pour évoquer la pluie qui arrive. V.7 un événement qui équivaut à un déplacement alla crier famine Cet événement se décompose par une sorte de Vers le fait est la priant de Ce développement équivaut à ramener ses propos, le style direct essentiellement à travers le vers Rimes plates sauf à la fin du texte Dans ce discours direct qui a souvent deux fonctions, rendre le texte vivant, désanimaliser les animaux, mise en avant de la bonne foi de la cigale ; puisqu'elle propose un prêt à intérêt Le vouvoiement instaure une distance entre les personnes, pas de complicité. [...]