Littérature, Le Cid, Acte II, scène 8, Pierre Corneille, Don Diègue, fidélité, Guillem de Castro, Théâ, dramaturge, L'illusion Comique
Corneille : mouvement baroque, classicisme, tragédie/comédie, œuvres principales Le Cid, L'illusion Comique, dramaturge/poète, famille bourgeoise.
Auteur qui a révolutionné la tragédie : choix moraux fondamentaux, associe figures de jeune et de vieux et figures féminines. Théâ qui fait écho aux grands siècles : reflète valeur de l'honneur, grandes interrogations sur la vie et l'amour, ainsi que l'amour. Corneille protégé par Richelieu, ensuite accusé par d'autres dramaturges de ne pas respecter la règle des 3 unités.
[...] Contexte : guerre civile et guerre contre l'Espagne, mort de Richelieu Cid = tragi-comédie (tragédie qui se finit bien) actes en vers rimés 2 à 2 avec alexandrins tire son origine Les Enfances du Cid 1618 Guillem de Castro. Le Cid se situe en Espagne, à Séville, pendant la guerre que mène le pays contre les Mores. Situation dans l'œuvre = on retrouve dans cette scène le père de Rodrigue, Don Diègue, qui vient demander au Roi, Don Fernand, que justice soit faite sur sa tête plutôt que sur celle de son fils si l'on doit accuser quelqu'un de la mort de Don Gomez, le père de Chimène. Don Diègue et Chimène viennent en même temps. [...]
[...] v-730 à 732 = Don Diègue consens à être tué à la place de son fils car il a obtenu ce qu'il voulait : une vengeance, et que son fils lui a rendu son honneur. Il mourra donc sans aucun regret. Conclusion : Malgré la valeur morale de la proposition de Don Diègue, elle ne peut pas servir la justice car c'est son fils qui a commis le meurtre. Importance de la relation père-fils Plaidoyer construction semblable à celle de Chimène, le roi doit maintenant choisir s'il doit condamner à mort Rodrigue ou bien son père. Esthétique baroque. Ouverture sur le genre de tragi-comédie = Robert Garnier Bradamante. [...]
[...] v = le Sire montre une fonction phatique du langage, vouloir capter l'intention de son interlocuteur v.715-176 =rythme ternaire, Don Diègue défends les qualités de son fils et le loue : il le sert autant lui que son pays et donc que le roi, ce qui est une valeur morale importante au XVIIe. Défense de l'innocence de son fils, il n'est que le bras tandis que le père est la tête. v-722 = bras/tête disposition croisée des termes qui produit un chiasme et une antithèse, le bras servant à faire la guerre et la tête à penser. Insistance sur le fait que le roi doit absolument le punir lui et non pas Rodrigue car c'est sur sa propre demande que son fils est allé le venger. [...]
[...] Nous allons faire pour cela un commentaire linéaire. Début de la tirade : présentation de la situation de Don Diègue (v697- 710) : On admire d'avantage les gens qui meurent au combat, qui ont de l'honneur, que les gens qui passent une longue vie paisible sans combattre. Don Diègue = nommé par le roi gouverneur du prince héritier, représente le dévouement aux lois de l'honneur familial. V699-700 = rime oxymore généreux, malheureux, associe la condition de la noblesse qui combat à un destin tragique, la mort. [...]
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