Chevalerie et tout sens de carrière. Le héros quitte un monde clos, magique dominée par une figure féminine et maternelle pour le vaste monde. Il quitte un espace pour découvrir le monde.
Le personnage n'a aucune expérience de ce monde extérieur. Il n'a pas d'apprentissage, il n'a que ses aptitudes naturelles, cela rappelle Perceval dans le monde du Graal (...)
[...] Il y a une atmosphère de mystère, de surnaturel dans laquelle baignent ses épisodes. La très haute taille est l'appartenance à un autre monde. C'est la rationalisation d'un personnage d'un autre monde. Les damoiselles sont des fées dans les contes celtiques. Lancelot triomphe à chaque fois sans beaucoup de problèmes. C'est de la mise en scène. Il a été mis à l'épreuve par la dame de Nohaut. Il devrait s'en offenser. Le dédoublement entre le héros et Keu vient de cette littérature. C'est un concurrent. [...]
[...] Il veut être fait chevalier d'une autre main. Il transgresse l'ordre de la dame du lac et s'enfuit (page 480), il y a un autre adoubement. Il reçoit une épée de Guenièvre. Il y a substitution. On n'accepte pas une épée de la part d'une femme. L'arme se transmet d'homme à homme. La situation est donc à mettre en relation avec la passion amoureuse. Dame vient de domina(m). Lancelot, à la place de la figure masculine qui représente l'autorité, substitue une figure féminine, la femme aimée qui devient la maîtresse. [...]
[...] L'adoubement atypique de Lancelot. La chevalerie est une institution, on y entre après une cérémonie profane et religieuse, c'est l'adoubement. On lui a donné une signification religieuse. Il veut être fait chevalier par Arthur, c'est un lieu commun de la littérature arthurienne. On entre dans la chevalerie arthurienne, c'est une élite La dame du lac favorise Lancelot dans ce choix (page 424 - 426). Elle introduit elle-même un écart. Elle demanda absurde adouber son protégé. Il doit être adoubé avec ses armes à lui et non celle d'Arthur. [...]
[...] Les débuts de la chevalerie de Lancelot. Chevalerie et tout sens de carrière. Le héros quitte un monde clos, magique dominée par une figure féminine et maternelle pour le vaste monde. Il quitte un espace pour découvrir le monde. Le personnage n'a aucune expérience de ce monde extérieur. Il n'a pas d'apprentissage, il n'a que ses aptitudes naturelles, cela rappelle Perceval dans le monde du Graal. Il y a des tonalités comiques utilisées par l'auteur avec parcimonie. Il peut agir de manière non conforme aux usages. [...]
[...] La recherche du los et l'honneur Compter d'armes et d'amour est le but de la littérature courtoise. Elle articule la thématique amoureuse et la thématique chevaleresque. Les chevaliers recherchent la gloire pour mériter l'amour de leur amie (amante). Ceux-là est repris par l'auteur du Lancelot en prose il cherche l'aventure. Il se lance dans deux aventures différentes. Il déferre un chevalier enferré et il revendique le droit d'être le champion de la dame de Nohaut. L'élite de la chevalerie recule devant cette épreuve. [...]
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