b) La chrétienté et le philosophe :
- en mettant en parallèle la raison et la grâce, tout en affirmant la prédominance de la raison, Dumarsais laisse entendre que philosophie et christianisme s'excluent => problèmes avec les Jésuites et la censure
- affirmation de la valeur du doute : « il sait demeurer indéterminé » : telle est sa réponse à l'appel à la foi où le mystère subsiste (...)
[...] Ex : il prend pour vrai. laissent entendre que les non-philosophes confondent le vraisemblable et les apparences avec la vérité. La chrétienté et le philosophe : - en mettant en parallèle la raison et la grâce, tout en affirmant la prédominance de la raison, Dumarsais laisse entendre que philosophie et christianisme s'excluent problèmes avec les Jésuites et la censure - affirmation de la valeur du doute : il sait demeurer indéterminé : telle est sa réponse à l'appel à la foi où le mystère subsiste. [...]
[...] Notre philosophe ne se croit pas en exil dans ce monde; il ne se croit point en pays ennemi; il veut jouir en sage économe des biens que la nature lui offre; il veut trouver du plaisir avec les autres; et pour en trouver, il en faut faire: ainsi il cherche à convenir à ceux avec qui le hasard ou son choix le font vivre : c'est un honnête homme qui veut plaire et se rendre utile. [ . ] Les sentiments de probité entrent autant dans la constitution mécanique du philosophe que les lumières de l'esprit. Plus vous trouverez de raison dans un homme, plus vous trouverez en lui de probité. Au contraire, où règnent le fanatisme et la superstition, règnent les passions et l'emportement. [...]
[...] Il fait plus, et c'est ici une grande perfection du philosophe, c'est que, lorsqu'il n'a point de motif pour juger, il sait demeurer indéterminé. [ . ] L 'esprit philosophique est donc un esprit d'observation et de justesse qui rapporte tout à ses véritables principes; mais ce n'est pas l'esprit seul que le philosophe cultive, il porte plus loin son attention et ses soins. L'homme n'est point un monstre qui ne doive vivre que dans les abîmes de la mer ou au fond d'une forêt: les seules nécessités de la vie lui rendent le commerce des autres nécessaire; et dans quelque état où il puisse se trouver, ses besoins et le bien-être l'engagent à vivre en société. [...]
[...] Le tempérament du philosophe, c'est d'agir par esprit d'ordre ou par raison. *Mouvement littéraire : l'esprit et les idéaux des Lumières. *Auteur :Dumarsais = philosophe des Lumières *Source :l'Encyclopédie rédigée par plusieurs auteurs du 18è tels que Diderot, Voltaire, Montesquieu afin de dresser l'inventaire raisonné des connaissances, de décrire et dessiner les savoir-faire techniques, d'encourager les inventions et les applications pratique de la science et, de contribuer ainsi au progrès économique et moral de l'humanité *Sujet : l'article " philosophe " est un portrait élogieux et enthousiaste du philosophe, modèle intellectuel et moral incarnant l'esprit des Lumières. [...]
[...] - la prédominance de la sensation : il sait demeurer indéterminé : rejet du recours à la foi où le mystère subsiste. Le philosophe s'adapte et 'engage dans la société : - emploi d'images pour justifier le besoin de l'homme à vivre en société et non pas dans la solitude de la nature hostile : les abîmes de la mer et le fond d'une forêt : abîme et forêt sont des images d'obscurité = la vie solitaire et recluse serait étrangère aux Lumières = le philosophe est présent et s'engage dans la société - le philosophe est dans l'action : champ lexical du mouvement mouvoir se monte agir - l'épicurisme : champ lexical du bien-être et du plaisir : plaire ; plaisir ; jouir ; bien-être x2 cf. [...]
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