Les fables font partie du genre des apologues, il s'agit de courts récits en prose ou en vers qui comportent une morale. Les fables peuvent être à visée didactique puisqu'elles visent à enseigner grâce à la morale. On peut aussi penser qu'elles ont un arrière plan « satirique » puisqu'elles peuvent critiquer la société (...)
[...] Malgré l'orgueil du Chêne, comment le Roseau réagit ? II. Le discours du Roseau : Dès lors que le Roseau parle, Jean de La Fontaine l'appelle l'Arbuste. On peut donc s'interroger sur son sens : veut-il le mettre en valeur ou au contraire, le dévaloriser ? On peut penser qu'il le valorise étant donné qu'il passe d'un simple végétal à un petit arbre : il gagne de l'importance. Malgré ce gain d'importance, seulement sept vers, soit dix de moins que le Chêne lui sont consacrés : on peut donc penser que même s'il est valorisé, il n'est toujours pas supérieur au Chêne. [...]
[...] La Fontaine est l'auteur des Fables mais aussi d'autres ouvrages : contes, romans, tragédies, comédies, poésies . Sa vie est surtout consacrée à la littérature. Les fables font partie du genre des apologues, il s'agit de courts récits en prose ou en vers qui comportent une morale. Les fables peuvent être à visée didactique puisqu'elles visent à enseigner grâce à la morale. On peut aussi penser qu'elles ont un arrière plan satirique puisqu'elles peuvent critiquer la société. Les Fables de La Fontaine font parties du courant classique. [...]
[...] Le Chêne et le Roseau fait parti du Livre I des Fables apparut en 1668. Cette fable met en concurrence 2 végétaux. Cette fable est écrite en vers, elle respecte des normes : rimes . Analyse : I. Le discours du Chêne : Dès le début de la fable Le Chêne et le Roseau on voit que les 2 végétaux sont opposés. Le Chêne est en effet un grand arbre, costaud alors que le Roseau est un végétal beaucoup moins grand et plus fin que le Chêne. [...]
[...] Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des Royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. - Votre compassion, lui répondit l'Arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu'à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. [...]
[...] Dès le début, Chêne et Roseau sont personnifiés : ils discutent ensemble et de plus, on remarque les majuscules aux noms communs chêne/roseau : cela fait penser à des personnes réelles. Cela exprime t-il une volonté de La Fontaine à retranscrire cette fable dans un monde réel ? Ensuite, dans les vers 26-27, il utilise la périphrase Le plus terrible des enfants qui désigne en fait le vent violent. Dans le vers suivant, le vent du Nord est personnifié comme quelqu'un qui met au monde l'enfant terrible et donc ici, le vent. On voit donc que cette fable peut être retranscrite dans le monde réel. III. [...]
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