Commentaire de la nouvelle d'Honoré de Balzac, Le Chef d'oeuvre inconnuparue en 1831. Ce document s'intéresse plus particulièrement à l'extrait concernant Catherine Lescault allant de "le vieillard resta debout" à "voilà celle que j'aime". Dans cet extrait Frenhofer, un peintre ne cesse de parler de sa toile qu'il qualifie d'exceptionnelle. Il se met au niveau de Dieu car il prétend avoir crée la vie. c'est par sa conception de l'art que nous voyons les liens qu'il a tissé avec sa toile.
[...] Cette conception de l'oeuvre d'art et ce rapport de l'artiste à sa toile ne vont pas sans rappeler Pygmalion, amoureux de sa statue, Galatée, à laquelle Aphrodite insuffla la vie et qu'il épousa, auquel Frenhofer lui même fait référence au chapitre précédent. Ce mythe symbolise le désir de l'artiste de donner la vie à ses oeuvres et montre que ce dernier, tout comme le personnage de la nouvelle de Balzac, se prend pour Dieu capable de créer des oeuvres vivantes. [...]
[...] Ainsi, ce dernier a non seulement réalisé un chef d'oeuvre exceptionnel, mais il est allé bien au delà en créant une femme. Ce prodige qu'il dit avoir réalisé engendre chez lui un orgueil démesuré; il se prend pour un Dieu comme le montre la gradation, ''père (qui rappelle qu'il est à l'origine de sa Catherine), amant (qui suggère qu'il en fait une femme) et Dieu (qui apparaît comme la conséquence des deux fonctions précédentes)''. Remarquons que cette gradation n'est pas la seule et que le personnage en utilise d'autres lui donnerai mes trésors, des tableaux du corrège, de Michel Ange, du Titien, je baiserai la marque de ses pas dans la poussière'', tuerais le lendemain celui qui l'aurait souillé d'un regard! [...]
[...] Enfin, la personnification, m'a t'elle pas souri à chaque coup de pinceau que je lui ai donné?'' suggère qu'il s'agit d'une crétion dans le sens religieux du terme, par oppositions aux ''mannequins coloriés'' que vend Porbus. Cette métaphore péjorative connote l'absence de vie, le figement, et le mépris de Frenhofer pour ce genre de peinture. De cette façon, cet artiste s'est tellement investi dans son travail qu'il en a fait un chef d'oeuvre hors du commun et lui a donné la vie. En fait, il a crée une femme. Premièrement, son nom, ''Catherine Lescault'', l'individualise et en fait un être à part entière. Cette idée est renforcée par la personnification, ''mon épouse'', ''femme''. [...]
[...] Commençons par étudier les caractéristiques du tableau de Frenhofer. Tout d'abord, celui ci apparaît comme une oeuvre d'exception. En effet, son auteur oppose l'oeuvre marchande réalisée dans un but lucratif ne vends aux courtisans . le travail de copiste (''quand tu fait un tableau pour la cour, tu n'y mets pas toute ton âme'') autrement dit, ce que fait Porbus, a la véritable oeuvre d'art dans laquelle l'artiste s'investit, donne de lui même, s'exprime et fait passer des émotions. C'est ce que montrent les balancements antithétiques qui suggèrent que celle de Frenhofer est hors du commun: peinture, n'est pas une peinture, c'est un sentiment, une passion'', n'est pa sune toile, c'est une femme''. [...]
[...] Rédaction du commentaire de l'extrait de: chef d'oeuvre inconnu de Balzac''. Extrait du chapitre II: Catherine Lescault de le vieillard resta debout, immobile . à Voilà celle que j'aime! Le Chef d'oeuvre inconnu est une nouvelle d'Honoré de Balzac, parue en 1831 dans une nouvelle revue de l'époque: l'Artiste. Comme son titre l'indique, cette oeuvre a pour thématique l'art et pose le problème de la conception de celui ci: en se rendant chez Porbus, un peintre de la cour qu'il souhaite avoir pour maître et ami du premier. [...]
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