Le poème que nous allons étudier a été écrit par Victor Hugo le 2 décembre 1852 et se trouve dans son recueil "Les Châtiments", le jour où Louis Napoléon Bonaparte est devenu Napoléon III. Ce texte est rédigé en vers, il est composé de huit strophes appelées des quatrains d'alexandrins, les rimes sont croisées. Nous savons que Napoléon III a exilé Victor Hugo à Jersey, et qu'alors l'auteur n'appréciait pas le nouvel empereur, ainsi c'est là-bas qu'il rédigera ce texte. La particularité de celui-ci est qu'il est daté et que l'auteur a indiqué clairement le lieu de sa rédaction.
On peut alors se demander comment l'auteur met son art au service de ses idées.
[...] Il se trouve dans son recueil les Châtiments, le jour où Louis Napoléon Bonaparte est devenu Napoléon III. Ce texte est rédigé en vers, il est composé de huit strophes appelées des quatrains d'alexandrins, les rimes sont croisées. Nous savons que Napoléon III a exilé Victor Hugo à Jersey, et que l'auteur n'appréciait pas le nouvel empereur, ainsi c'est là-bas qu'il rédigera ce texte. La particularité de celui-ci est qu'il est daté et que l'auteur a indiqué clairement le lieu de sa rédaction. [...]
[...] De plus, Victor Hugo aime énormément sa terre natale puisqu'il lui consacre un quatrain entier, le cinquième. On peut noter que celui-ci est nostalgique, comme le montre le vocabulaire O France ! France aimée et qu'on pleure toujours (vers douce qui est un terme mélioratif ou triste qui est mélancolique (vers 19). De plus, l'antithèse du vers 20 Tombeau de mes aïeux et nid de mes amours ! oppose la mort et la naissance : le tombeau est la dernière demeure d'un être humain tandis que le nid est sa première. [...]
[...] En effet, il porte le vers le plus célèbre de ce poème. Celui-ci est une hyperbole et s'il n'en rester qu'un, je serai, celui-là ! (vers 32). Puis l'énumération décroissante est du plus bel effet mille (vers cent (vers dix (vers un (vers 32). De plus, on trouve beaucoup d'hypothèses si l'on n'est plus que mille (vers s'il en demeure dix (vers 31) qui montrent que l'auteur fera tout son possible pour résister, même si au final il se retrouve seul devant l'Empereur. [...]
[...] Enfin, Victor Hugo possède une arme redoutable face à Napoléon, puis qu'il possède la parole la voix la bouche (vers 10). L'écrivain, même avec la censure le sac de cendre qui me couvre (vers pourra s'exprimer, car il a une parole différente des autres personnes. En conclusion, nous avons vu dans ces développements que ce poème s'adresse à deux destinataires : les autres bannis ainsi que Napoléon III. De plus, l'auteur exilé montre son mépris pour les idées et pour le fonctionnement de l'Empereur. [...]
[...] Ensuite, Je ne fléchirais pas ! (Vers et dédaignant le troupeau (vers montrent que l'auteur résiste face à la soumission. Il est déterminé, comme le montrent les points d'exclamation du vers 1 je ne fléchirais pas ! et du vers 29 eh bien, j'en suis ! L'utilisation de la première personne renforce cette détermination je serai (vers je ne reverrais pas (vers 21). L'auteur montre aussi son mépris envers ceux qui cèdent à cette soumission devant les trahisons et les têtes courbées (vers et si plusieurs s'en vont et qu'ils devraient demeurer (vers 28). [...]
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