Poème, poésie, chanson, Victor Hugo, Napoléon 1er, Napoléon III, éloge, politique, critique
Ce poème est un extrait du recueil Les Châtiments. Ce poème est une satire politique dans laquelle il dévalorise Napoléon III. Les cinq strophes sont construites de la même manière. Ainsi, les six premiers vers sont réservés à l'éloge de Napoléon I et les deux derniers vers à la dévalorisation de Napoléon III. L'alternance d'un vers de huit pieds, mesure de la chanson, et d'un vers de quatre pieds permet de faire une chanson joyeuse et le dernier vers « petit, petit » est le refrain de cette chanson.
[...] Commentaire du poème Chanson de Victor Hugo Ce poème est un extrait du recueil Les Châtiments. Ce poème est une satire politique dans laquelle il dévalorise Napoléon III. Les cinq strophes sont construites de la même manière. Ainsi, les six premiers vers sont réservés à l'éloge de Napoléon I et les deux derniers vers à la dévalorisation de Napoléon III. L'alternance d'un vers de huit pieds, mesure de la chanson, et d'un vers de quatre pieds permet de faire une chanson joyeuse et le dernier vers « petit, petit » est le refrain de cette chanson. [...]
[...] L'éloge de Napoléon I est ici au service du blâme de Napoléon III puisqu'elle rappelle tout ce qu'a accompli l'oncle et tout ce que n'a pas fait le neveu, de grandes guerres, de grandes victoires Dans la première strophe, le poète oppose la grandeur et la domination qu'a eue Napoléon I sur l'Europe et la pâle imitation qu'a essayé de faire son neveu de cette grandeur. Victor Hugo oppose le dieu incarné par l'oncle et le singe, Napoléon III. Cette animalisation est donc bien une façon de dévaloriser, de rabaisser Napoléon III. Dans la seconde strophe, le poète oppose l'air grave, la sérénité et la noble attitude de l'oncle lors des batailles à la pitoyable, la ridicule façon qu'avait le neveu de se conduire. [...]
[...] Dans la quatrième strophe, le poète oppose le rôle grandiose de guide de l'humanité de Napoléon I à celui de tyran pillard sanguinaire. On retrouve une nouvelle fois cette idée de décadence, de dégénérescence. Enfin, dans la dernière strophe, alors que Napoléon I acquiert la dimension d'une créature merveilleuse, celle d'un archange, son neveu, lui, incarne une créature abjecte, qui se noie dans la boue. Ainsi, ce poème n'a bien qu'un but politique, celui de critiquer Napoléon III, son attitude, sa politique et de mettre en évidence la dégénérescence entre Napoléon I et son neveu. [...]
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