Victor Hugo construit ici un récit de manière très vivace. Tout d'abord, sa fable est écrite en vers et on constate une abondance de rimes suivies et une ponctuation riche. Aussi, ces dernières contribuent à la dynamique du texte. La situation initiale nous est présentée en une phrase et pour ce faire, l'auteur commence par une expression type : "Un jour" (v.1). D'autant plus qu'une anaphore souligne une entrée en matière tonique (...)
[...] En effet, l'auteur cherche à montrer qu'un rien peut avoir de grandes conséquences sur l'Histoire. Aussi, même une tout petite bête, telle qu'une puce, peut changer le cours de l'Histoire. Par ailleurs, on décèle beaucoup d'humour, notamment dans les nombreux discours. Mais aussi, de part le fait qu'une puce ose piquer les fesses de Napoléon, un homme à la renommée mondiale pour avoir réussit à conquérir l'Europe continentale. Hugo, Prévert et Anouilh ont donc, tous les trois, fait de leurs fables de véritables apologues. [...]
[...] Au vers 13, l'auteur introduit de nouveau un discours. C'est le singe devenu tigre, qui s'exprime. Il pousse d'affreux rugissements il fanfaronne. Son discours est d'ailleurs ponctué d'une exclamation. On assiste soudain à un renversement brutal de situation, en seulement 3 vers. Le bravache est mit à nu et on s'aperçoit alors, qu'il n'est qu'un singe ! D'ailleurs, le poète se plaît à faire preuve d'ironie. En effet, on a mis à nu ce vainqueur Par ailleurs, tel que l'avait fait La Fontaine auparavant, Victor Hugo met en scène des animaux aux pensées humaines, dotés d'une conscience. [...]
[...] D'où le fait que l'antre du singe est entourée de carnage Victor Hugo parle de ce Régime comme d'une dictature. C'est un régime politique qui existe encore à notre époque. Le thème de cette fable est donc, toujours d'actualité. Victor Hugo nous livre donc, ici, une fable intemporelle à la manière de La Fontaine. Néanmoins, on reconnaît aisément sa plume. Sa liberté de ton, sa façon de jouer sur les rythmes et les sonorités, lui est propre. Aussi, il dénonce de manière virulente, la cruauté et l'imposture. [...]
[...] Voire peut-être aussi, des crimes contre l'humanité, commis à la Seconde Guerre Mondiale? Le lecteur ne cesse de se poser des questions, tout en constatant des similitudes entre des éléments de la fable et des faits réels et historiques. Toujours est-il qu'ici, Jacques Prévert met en évidence l'absurdité de l'homme. En effet, il pousse l'absurdité du raisonnement humain à son paroxysme! Il dénonce également le pouvoir absolu, le fait qu'un seul homme est autant de pouvoir sur tout un peuple, notamment celui de vie ou de mort. [...]
[...] Cet animal est souvent considéré comme étant féroce. D'ailleurs, ne dit-on pas d'une personne cruelle et impitoyable, qu'elle est un vrai tigre La morale générale de Victor Hugo, bien que implicite et incluse dans le poème, est évidente. En effet, ici, il est mis en évidence le fait que le singe arrive à tromper le tigre mais pas le belluaire. Il n'arrive qu'à tromper les bêtes, ses semblables. Tandis que pour le belluaire, le spécialiste des fauves, sa tromperie est facilement reconnaissable. [...]
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