Commentaire composé semi-rédigé de "La vie à Combourg" issu du chapitre 3 du livre 3 des Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand.
[...] Il est né à St Malo, en Normandie, par une nuit de tempête. Dans son enfance, il a été délaissé par ses parents. Entre 16 et 18 ans il se trouve au château avec sa soeur, avec qui il parle beaucoup. En 1781 il part en Amérique pendant 5 mois. Il va vivre avec des indiens et écrit l'Atala. Il rentre en France et se marie. Il écrit Génie du christianisme (paru en 1802) dans lequel il défend le christianisme. [...]
[...] Son père est décrit comme une sorte de hobereau (petit noble). La vie décrite est médiévale. Le château est médiéval d'origine (tour, tourelle, créneau, donjon), silhouette massive que Chateaubriand décrit comme un char à quatre roues. Le chapon désigne l'étendue du terrain. Il y a une atmosphère désuète. On est entre le souvenir vrai et la création médiévale pseudogothique. La mère est triste (mon père parti, ma mère en prière). Sa soeur s'enferme dans sa chambre. Le père apparaît comme un fantôme quand il est présent. [...]
[...] Dans ce passage Chateaubriand se trouve dans le château de Combourg, lieu féodal qui se trouve dans un endroit obscur. Problématique : Quelle relation entre Chateaubriand et sa famille est mise en relation tout au long du passage ? Texte étudié Les soirées d'automne et d'hiver étaient d'une autre nature. Le souper fini et les quatre convives revenus de la table à la cheminée, ma mère se jetait, en soupirant, sur un vieux lit de jour de siamoise flambée ; on mettait devant elle un guéridon avec une bougie. [...]
[...] Il penchait vers nous sa joue sèche et creuse sans nous répondre, continuait sa route et se retirait au fond de la tour, dont nous entendions les portes se refermer sur lui. Le talisman était brisé ; ma mère, ma soeur et moi transformés en statues par la présence de mon père, nous recouvrions les fonctions de la vie. Le premier effet de notre désenchantement se manifestait par un débordement de paroles : si le silence nous avait opprimés, il nous le payait cher. Analyse Une atmosphère austère La vie décrite par Chateaubriand relève d'une vie qui n'est pas en accord avec le 19ème siècle. [...]
[...] Le texte de Chateaubriand est une image de ces rituels instaurés par le père. Les phrases sont relativement courtes avec beaucoup de juxtapositions. Le balancement très régulier des phrases fait référence au pas régulier du père. La description du père rattache à la littérature fantastique, le clair-obscur va dramatiser ses mouvements, ce qui peut nous faire penser à un tableau. La peur se transmet alors au lecteur. Le père est transformé en spectre. C'est la description de vêtements blancs qui domine : (apparition/disparition) : "on ne le voyait plus", "il revenait lentement vers la lumière", "sa figure longue et pâle", ce qui fait référence à la peur. [...]
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