François René de Chateaubriand, noble breton écrit ses mémoires, ouvrage dans lequel il raconte les différentes étapes historiques qu'il a traversées.
C'est une grande oeuvre de sa vie à laquelle il a travaillé une quarantaine d'années ; il s'agit d'une oeuvre posthume publiée après sa mère en 1850. Le livre commence par le récit de son enfance ou il évoque sa vie à Combourg, sa chambre étant situé dans un donjon.
Nous verrons donc dans une première partie qu'il règne dans ce donjon, un climat de solitude et dans une seconde que ce lieu semble inquiétant mais on peut se demander dans une troisième partie si ce lieu ne présente-t-il pas un certain charme (...)
[...] Il était même parfois utilisé comme prison (cf. Jeanne d'arc). Les résonnances le parcourant lui donnent une impression de vide, de solitude. Un climat d'isolement domine le texte et ce climat devient très vite angoissant. II) La peur Les bruits Les bruits sont inquiétants, il y a une gradation ascendante quelquefois, le vent semblait courir a pas léger ; quelquefois il laissait échapper des plaintes ; tout à coup ma porte était ébranlé avec violences, les souterrains poussaient des mugissements puis ces bruits expiraient pour recommencer encore La présence de recommencer encore indique une répétition, un cercle répétitif amplifiant ce sentiment de peur. [...]
[...] Le champ lexical de la peur domine le texte et chateaubriand crée un climat irréel, dramatise son texte en rendant le donjon terrifiant, mais éprouvait vraiment tant d'impression négatives ? III) Un certain charme La lumière Cette lumière tamise la pièce et lui donne une beauté, tout comme à la description, même l'ombre des chouettes devient belle. Le tout ressemble à un tableau, cela est confirmé par l'emploi du verbe dessinaient La nature Le ciel semble son complice, chateaubriand le contemple. [...]
[...] Relégué dans l'endroit le plus désert à l'ouverture de la galerie des tours, je ne perdais pas un des murmures du vent et ces murmures étaient étranges. Quelquefois le vent semblait courir à pas légers ; quelquefois il laissait échapper des plaintes : tout à coup ma porte était ébranlée avec violence, les souterrains poussaient des mugissements. Puis tous ces bruits expiraient pour recommencer encore. À quatre heures du matin la voix du maître du château, appelant le valet de chambre à l'entrée des voûtes séculaires, se faisait entendre, comme la voix du dernier fantôme de la nuit. [...]
[...] Introduction François René de Chateaubriand, noble breton écrit ses mémoires, ouvrage dans lequel il raconte les différentes étapes historiques qu'il a traversées. C'est une grande œuvre de sa vie à laquelle il a travaillé une quarantaine d'années ; il s'agit d'une œuvre posthume publiée après sa mère en 1850. Le livre commence par le récit de son enfance ou il évoque sa vie à Combourg, sa chambre étant situé dans un donjon. Nous verrons donc dans une première partie qu'il règne dans ce donjon, un climat de solitude et dans une seconde que ce lieu semble inquiétant mais on peut se demander dans une troisième partie si ce lieu ne présente-t-il pas un certain charme. [...]
[...] La description dramatique est teintée d'un charme nostalgique. Conclusion : Nous pouvons dire que le narrateur habite un lieu étrange. En effet, l'auteur vit dans un château à l'ambiance inquiétante. L'isolement de cette vaste demeure, l'évocation de la nuit, entre autre, permettant au lecteur de partager avec Chateaubriand sa peur et sa fascination. En effet, l'ambiance dans le château devait se montrer assez lourde mais chateaubriand aime dramatiser les épisodes de son adolescence, ceci ne l'empêchant pas de ressusciter toute la poésie qui émanent du château juvénile. [...]
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