Ce document est une explication linéaire complète, rédigée et détaillée du poème "Une charogne" de Charles Baudelaire .
Il sera particulièrement utile pour appréhender les révisions du bac de Français, mais sera tout autant utile pour combler ses connaissances dans d'autres cursus.
[...] ➔ Le poète donne à imaginer cette charogne en sollicitant les sens du lecteur ( l'odorat ) . ❖ Strophe 3-4 : Troisième mouvement ➢ Description de la décomposition au soleil . - Donc le poète associe le soleil qui est une source de lumière et de vie au cadavres car il aime associer les contraires , son projet est en “ extraire la beauté du mal ” , ici il cherche à révéler la beauté dans l'horreur . (V.10) : La comparaison associe le cadavre a un aliment en sollicitant cette fois ci le goût , ce qui est particulièrement répugnant . [...]
[...] ( Lecture ) Une Parodie de poésie courtoise [ Strophe 1 - vers 1-4 ] Le poème débute sur un ton lyrique qui s'inscrit dans la tradition de la poésie amoureuse . En effet , le poète s'adresse à sa bien-aimée (“vous”-”nous”) et souligne son amour pour elle à travers une apostrophe affectueuse , “mon âme" Par l'impératif à l'attaque du premier alexandrin “rappelez-vous” , Baudelaire l'invite à se souvenir d'une promenade bucolique dont l'adjectif mélioratif rappelant la douceur :”Ce beau matin d'été si doux” . [...]
[...] De plus, la comparaison de cette carcasse avec une fleur (v.14, à lire) renvoie précisément au titre du recueil Les Fleurs du Mal et fait donc référence au projet baudelairien d'extraire la beauté du Mal". Par cette comparaison, Baudelaire nous indique que la charogne est l'une de ses "fleurs" c'est-à-dire qu'il a cherché à extraire la beauté de cet objet odieux. La fin de la strophe nous replonge dans l'horreur (à lire). En parlant de " puanteur", terme d'autant plus choquant qu'il est familier, Baudelaire ajoute un détail olfactif répugnant. [...]
[...] A travers cette comparaison érotique , Baudelaire ajoute à l'horreur physique une provocation morale . De plus, la strophe s'achève par un détail olfactif ("son ventre plein d'exhalaisons"), mis en valeur à la rime, qui s'ajoute à l'horreur de la description visuelle. Baudelaire sollicite les sens comme l'odorat pour immerger le lecteur dans ce spectacle choquant qu'il l'invite à visualiser Strophe 3 - vers 9-12 : la putréfaction de la charogne sous l'effet du soleil C'est dans cette strophe que commence avec le plus d'évidence le travail de l'alchimie poétique. [...]
[...] Une fois encore, on rejoint l'idée d'alchimie poétique : le poète est celui qui est capable de déceler la beauté en toute chose; et c'est ce qu'il fait dans cette strophe en associant la charogne à une mer déchaînée. Ces deux vers insistent également sur une image positive, celui du souffle de vie (à lire). D'ailleurs, les allitération en , créent un effet de souffle qui accentue cette image esthétique : "On eût dit que le corps enflé d'un souffle vague/ Vivait en se multipliant". [...]
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