Littérature, Charmes, Paul Valery, chant, chant fervent, mimésis de l'enchantement, symbiose sonore
Le titre du recueil Charmes de par son étymologie latine joue sur deux cordes. En effet, du latin «carmen» qui veut dire «chants», «poèmes» mais aussi «enchantements», «envoûtements» «sortilèges». Le chant donc est présent dés le titre qui selon la définition du t.l.f , est une parole musicale exprimant dans une composition lyrique : les désirs, la nostalgie, la joie, tous les sentiments de l'âme humaine.
[...] Dans charmes Le chant lyrique est souvent une sorte d'un Allegro. Terme de musique emprunté de l'Italien, pour marquer les endroits où l'exécution de la voix et des instruments doit être gaie et vive. En effet, l'expression des sentiments et de l'attente et souvent dans un morceau musicale court et gaie comme poésie, la fausse morte et ode secrètes. Ces poèmes de charmes associent Les figures sonores (homéotéleute, homophonie, assonances, allitération : une douce harmonieux Le lyrisme associé à la musicalité la perception de ses sentiments par le récepteur Les vocatifs en o et le je de la première personne introduisent souvent un soliloque lyrique : comme on peut le voir dans poésie page o ma mère intelligence 29 o rigueurs, tu m'es un signe REFRAIN : 09 A peine sur ta poitrine 11 a peine, dans ton ciel sombre Un autre exemple plus clair dans le poème le Sylphe 1et 5 L'insinuant 1,2 et 13,14 L'amour dans sa multiplicité parfois est l'un des thèmes propres au lyrisme : il est présent dans nombreux poèmes notamment dans la fausse morte dans on peut voir un quintile hétérométrique mais en même temps harmonique en alternant l'alexandrin et l'hexasyllabe tout en étant maintenue par une sorte d'embrassure l'assonance en an et é Le lyrisme dépasse le simple allegro pour être présent même au cœur des grands poèmes de de charmes comme dans fragments de Narcisse ou La Pythie Charmes des chants en soliste ou en chorale Que ce soit lyrique ou mystique le chant fervent qui se dégage de la poésie valéryenne et les peut être à la fois exécuté pas une entité en solo ou des entités multiples en chorale. [...]
[...] p1274 Dans la musique religieuse, de courtes phrases mélodiques. [...]
[...] Et même dans la reprise de l'occlusive bilabiale sourde P converge vers cette mimésis du pas. Le chant se construit au-delà de cette mimésis vers une harmonie à l'intérieur même d'un vers comme le montre le deuxième vers ou nous avons une rime intérieur. De Même on peut tout aussi y voir le contre-chant dans le poème de la Fausse morte , quand la musicalité du poème mime la jubilation de la petite mort Hum/ble/ment/, ten/dre/ment/, sur tom/beau/ char/mant Sur/ l'in/sen/sible/ mo/nu/ment, Que/ d'om/bres/, d'a/ban/dons, L'assonance en an et l'allitération en m joint à un rythme régulier adjoint à une chute brutale. [...]
[...] Quelle sonorité Nos éléments limpides 20 Tirent de la clarté ! II. Charmes ou la mimésis de l'enchantement Une mélodie calquée sur la nature La poésie valérienne est aussi un haut lieu de l'imitation du chant harmonieux de la nature. Ainsi dans les grenades les sonorités correspondent à la mélodie naturelle de la réalité décrite. En effet, sous l'action du soleil, l'allitération en et en prend tout son sens dans le poème, car elle évoque le bruit sec de l'écorce et le craquement des grenades. [...]
[...] Car la musique selon Wagner Richard Wagner 1813-1883 commence là où s'arrête le pouvoir des mots. La musique qui agit directement sur l'âme est un langage universel qui a le pouvoir de transporter l'âme et de créer des sentiments intraduisibles en langue conventionnelle. En alliant, différents procédés sonores, la poésie Valéryenne tente de faire vivre l'ivresse en faisant sentir l'homme à l'attente d'une femme comme dans les pas Ou faire sentir l'homme sur la femme comme dans la Fausse morte. [...]
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