Tragédie, Charlotte, incipit, David Foenkinos, analyse littéraire, figures de style, poésie, expression poétique, styles de phrase, émotions, formation de l'incipit, originalité, style d'écriture, linguistique, euphémisme, registre linguistique, registre réaliste, immersion, mort, mal-être, litote, image poétique, héroïne, réalité, fiction, champ lexical
Il est essentiel de constater que le style d'écriture est particulier. En effet, la façon dont l'auteur a rédigé cet incipit est semblable à la forme d'une poésie. Ce choix d'écriture n'est pas hasardeux. Afin de rendre son texte plus beau, que ce soit du côté de la langue, des mots choisis, ou encore de la forme, l'auteur a utilisé plusieurs procédés. Par exemple, on peut remarquer les diverses figures de style utilisées. L'auteur transforme une phrase qui aurait pu être simple en expression poétique.
[...] Sa sœur qui « considère ce suicide comme un affront à leur union. » Personne ne comprend son acte, ce qui crée un choc. On peut également en déduire que Charlotte se battait contre sa fatalité : la mort. Charlotte peut être vue comme une héroïne combattant son destin. De plus, les figures de style interviennent. Par exemple, la litote « Une mélancolie ravageuse, dont on ne revient pas ». Encore une fois, l'auteur a transformé une phrase qui aurait pu être simple, en image poétique. Par cette figure de style, il insinue que Charlotte n'a aucune chance de s'en sortir. [...]
[...] Charlotte, incipit - David Foenkinos (2014) - La formation de l'incipit Un style d'écriture original Pour commencer ce premier paragraphe, il est essentiel de constater que le style d'écriture est particulier. En effet, la façon dont l'auteur à rédiger cet incipit est semblable à la forme d'une poésie. Ce choix d'écriture n'est pas hasardeux. Afin de rendre son texte plus beau, que ce soit du côté de la langue, des mots choisis, ou encore de la forme, l'auteur a utilisé plusieurs procédés. [...]
[...] Il condamne Charlotte à n'avoir comme seule issue, la fatalité de son destin : la mort. L'auteur essaie de romancer la réalité en utilisant le style poétique (mentionné dans le premier paragraphe). Cependant, la réalité reprend le dessus : « Faisant de sa mort un supplice ». Il n'y a plus de frontières entre réalité et fiction. Concernant le déroulement des évènements, David Foenkinos insiste sur la brutalité de sa mort : « Elle tombe dans l'eau glaciale, faisant de sa mort un supplice ». [...]
[...] En utilisant ce procédé, David Foenkinos fait en sorte de susciter des émotions chez le lecteur. Ensuite, concernant le registre, les phrases comme « C'est un soir si froid de novembre » et « Jusqu'à un soir de novembre 1913 » sont l'évocation de lieux/dates qui ont existé. L'auteur nous met dans le contexte. Ici, nous avons donc un registre réaliste. Pour continuer avec le registre réaliste, la phrase « Les journaux évoquent cette jeune fille » implique le domaine public. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture