Commentaire semi-rédigé du conte de Perrault Le Maître Chat ou le Chat botté : rappel du texte, éléments pour l'introduction (avec problématique de lecture), développement sous la forme d'un plan détaillé en trois parties et sous-parties, éléments pour la conclusion.
[...] ) morales clairement énoncées : le sens est explicitement donné B. Un texte au message complexe et au destinataire ambigu un récit qui mêle deux quêtes : celle du chat (sauver sa vie) et celle du maître (réussir sa vie) 7 un récit qui a une double morale (sérieuse et légère) : les capacités personnelles sont d'un plus grand secours qu'un héritage pour réussir sa vie ; le physique des hommes compte plus que le mérite dans la séduction des femmes autres significations possibles : valorisation de l'intelligence sur la force première morale qui a plusieurs niveaux de lecture : comme quelque chose de positif (par le travail et l'intelligence, on peut arriver à ses fins) et comme quelque chose de négatif (par des moyens qui ne sont pas nécessairement honnêtes, on peut arriver à ses fins). [...]
[...] Le Chat devint le grand seigneur, et ne courut plus après les souris que pour se divertir. MORALITÉ 160 Quelque grand que soit l'avantage De jouir d'un riche héritage Venant à nous de père en fils, Aux jeunes gens, pour l'ordinaire, L'industrie et le savoir-faire Valent mieux que des biens acquis. AUTRE MORALITÉ 165 Si le fils d'un meunier, avec tant de vitesse, Gagne le coeur d'une princesse, Et s'en fait regarder avec des yeux mourants ; C'est que l'habit, la mine et la jeunesse, Pour inspirer de la tendresse, N'en sont pas des moyens toujours indifférents. [...]
[...] Le Chat, ravi de voir que son dessein commençait à réussir, prit les devants, et ayant rencontré des paysans qui fauchaient un pré, il leur dit : Bonnes gens qui fauchez, si vous ne dites au roi que le pré que vous fauchez appartient à Monsieur le Marquis de Carabas, vous serez tous hachés menu comme chair à pâté. Le roi ne manqua pas à demander aux faucheurs à qui était ce pré qu'ils fauchaient : C'est à Monsieur le Marquis de Carabas dirent-ils tous ensemble, car la menace du Chat leur avait fait peur. [...]
[...] Un jour qu'il sut que le roi devait aller à la promenade, sur le bord de la rivière, avec sa fille, la plus belle princesse du monde, il dit à son maître : Si vous voulez suivre mon conseil, votre fortune est faite : vous n'avez qu'à vous baigner dans la rivière, à l'endroit que je vous montrerai, et ensuite me laisser faire. Le Marquis de Carabas fit ce que son Chat lui conseillait, sans savoir à quoi cela serait bon. Dans le temps qu'il se baignait, le roi vint à passer, et le Chat se mit à crier de toutes ses forces : Au secours ! au secours ! voilà Monsieur le Marquis de Carabas qui se noie ! [...]
[...] le chat qui parle, qui met des bottes, qui est reçu par le roi l'ogre qui se métamorphose en différents animaux 6 II. UN CONTE PLAISANT ET ORIGINAL A. Un rythme haletant La situation est rapidement plantée (10 lignes), les personnages sont décrits à grands traits (ils sont beaux) ; la majeure partie du conte est occupée par l'action comme le montre les nombreuses péripéties qui s'enchaînent (cf. IA). Les indications de temps présentes dans le conte soulignent cette rapidité : À peine fut-il couché (l.29), qu'on allât vite (l.62), aussitôt (l.68), ne lui eut pas jeté deux ou trois regards ( . [...]
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