Ce document est le plan détaillé d'un commentaire de texte portant sur "Les sept vieillards", de Charles Baudelaire. Ici, nous tentons de répondre à la problématique suivante : Comment la ville prend-elle une dimension fantastique et met-elle en péril la raison du poète ?
Chaque partie, dont le titre est systématiquement précisé, est semi-rédigée, précisant les idées à inclure dans le commentaire.
[...] Une atmosphère morbide s'installe avec l'apparition de ce vieillard et s'étend avec sa multiplication par sept, chiffre symbolique aussi. Sentiment d'oppression crée l'hallucination Imparfait de durée renforce le sentiment d'oppression du poète. Mélange de références antiques et bibliques montrent la confusion chez le poète : « Judas » vers 20, « Phénix » vers 43 mis en oxymore avec l'adjectif « dégoûtant ». Point de vue interne du poète, avec l'emploi du pronom personnel de 1[ère] personne du singulier, accentue son sentiment de persécution : « complot infâme » vers 33, « méchant hasard » vers 34 et l'emploi de la question rhétorique vers 34 insiste sur ce sentiment. [...]
[...] LECTURE ANALYTIQUE Charles BAUDELAIRE, Les sept vieillards Comment la ville prend-elle une dimension fantastique et met-elle en péril la raison du poète ? Un poème qui dévoile un récit fantastique La forme narrative du récit : le schéma narratif en 5 étapes Situation initiale : strophes et personnification de la ville et imparfait de durée. Elément perturbateur : strophe « tout à coup » vers 13 et emploi du passé simple vers 17 mot de la strophe à l'enjambement « M'apparut ». [...]
[...] Champ lexical : « le spectre » vers « les mystères » vers « le colosse » vers 4. Ces termes rendent le décor abstrait et onirique, avec « pleine de rêves » vers 1. La comparaison vers 3-4 « Les mystères partout coulent comme des sèves Dans les canaux étroits » met sur le même plan « mystères » et « sève » dans une image d'écoulement qui se répand, donc de mystères qui se propagent. Récit et poésie La forme du poème employée ici pour ce récit accentue le cadre onirique. [...]
[...] Le sentiment de terreur du poète est présent avec le champ lexical correspondant : les termes « inquiétude » vers 36, « frisson » vers 37, « monstres» vers 39 et « épouvanté » vers 45 montrent que le poète se croit dans la réalité. L'hallucination du poète est cependant fictive, comme le montre le lexique du théâtre : « simulaient », « acteur », « décor ». La dernière strophe est une justification de l'état du poète. C'est son imagination qui a créé l'hallucination : « Vainement ma raison voulait prendre la barre » avec l'insistance en rejet de l'adverbe et la métaphore du bateau pris dans la « tempête », symbole de la folie. [...]
[...] Démarche lourde : « le pas maladroit » vers 24, « infirme » vers 25 et « s'empêtrant » vers 26. Méchanceté : « sa prunelle trempée Dans le fiel » vers 17-18. C'est une figure diabolique : « du même enfer venu » vers 30 et avec la comparaison « Comme s'il écrasait des morts sous ses savates » vers 27. Il est aussi comparé à « Judas » vers 20 : « pareille à », Judas étant le symbole du traitre dans la Bible. [...]
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