L'ouvrage a pour vocation de trouver un principe de légitimité du pouvoir et la manière d'organiser le corps politique. Il souhaite mener à bien cette recherche en alliant la justice à l'utilité. Le livre IV dans lequel s'inscrit notre chapitre étudie le fonctionnement d'une démocratie, d'un point de vue pratique et théorique, en s'appuyant également sur des exemples historiques comme le modèle romain.
Le chapitre VIII, se penche sur le rôle de la religion civile au sein de la société voulue par le contrat social de Rousseau.
Comment conserver la paix publique dans la société du « contrat social », puisqu'il n'existe pas d'autorité supérieure ?
Ne faut-il pas faire appel à la religion pour donner une assise morale au contrat ?
Même si la société du contrat social n'est pas une théocratie, il faut une religion civile qui est nécessaire pour faire aimer aux hommes leurs devoirs de citoyen. Il s'agit de cultiver et préserver les sentiments de sociabilité.
Pour le commentaire, le premier temps sera consacré à l'étude des religions antiques, qui sont des religions nationales. Dans un second temps, la critique du christianisme qui sépare religion et Etat. Pour enfin considérer l'importance d'une religion civile qui assure la cohésion sociale.
[...] L'arrivée du Christianisme causa des divisions intestines au sein des Etats. Le royaume de l'autre monde on entend par la spirituelle, créa une sorte de contre pouvoir violent. Ainsi, les Etats chrétiens n'ont jamais puent se munir d'un système politique qui garantissait paix et liberté. Car deux puissances s'opposent créant des contrepouvoirs dont l'issue peut être houleuse. Rousseau cite Hobbes dont l'opinion est de réunir l'Eglise et l'Etat sous le même chef, ne faisant qu'une et même puissance. Cependant pour Rousseau, ce sera toujours le spirituel qui l'emportera sur l'Etat, contraignant ce dernier à n'être qu'un second pouvoir. [...]
[...] Cependant, il parait impossible selon lui de fonder un Etat qui repose sur de tel principe. Il serait voué à la tyrannie, notamment par le désir de certain à ne pas respecter la religion chrétienne et à dominer et faire le mal. Le ressentiment n'a donc que peu de chance de fonder un Etat, car il ne peut punir, mais doit pardonner. Aussi, Rousseau remet en question le statut chrétien des croisés. Selon lui ils n'étaient pas chrétiens, mais des soldats du prêtre, des citoyens de l'Eglise. [...]
[...] Commentaire : chapitre VIII du livre IV de Du contrat de social de Jean- Jacques Rousseau L'ouvrage a pour vocation de trouver un principe de légitimité du pouvoir et la manière d'organiser le corps politique. Il souhaite mener à bien cette recherche en alliant la justice à l'utilité. Le livre IV dans lequel s'inscrit notre chapitre étudie le fonctionnement d'une démocratie, d'un point de vue pratique et théorique, en s'appuyant également sur des exemples historiques comme le modèle romain. Le chapitre VIII, se penche sur le rôle de la religion civile au sein de la société voulue par le contrat social de Rousseau. [...]
[...] Il est voué au relativisme moral. Des principes changeants, sans fondement, et qui s'adaptent selon les circonstances. Ainsi, l'athée n'est pas banni pour sa non-croyance religieuse, mais pour sa non-croyance civique. C'est un mauvais citoyen, dont la morale n'a aucun fondement, et il ne garantit pas son adhésion au contrat social. En effet selon Rousseau ce type d'homme ne garantit pas son adhésion, car il peut rompre le contrat selon les circonstances et selon l'intérêt particulier qu'il a selon les situations. [...]
[...] Ce droit de regard se limite à la morale des citoyens. Le contrat social étant un engagement, l'Etat se doit de vérifier l'intégrité des citoyens, la force de leur engagement et de leur honnêteté L'objectif de la religion civile est de renforcer l'unité de l'Etat, en resserrant les liens entre les citoyens. La religion apparait ainsi comme nécessaire pour faire aimer aux hommes leur devoir de citoyen. Même si les principes du droit politique sont fondés de manière rationnelle et indépendante de tout fondement et de tout pouvoir religieux. [...]
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