Guy de Maupassant est un auteur du XIXe siècle. Il publie en 1883 "Une Vie" - roman dans lequel il raconte la vie d'une jeune fille de 17 ans, Jeanne, élevée dans un couvent. Jeanne est mariée depuis deux mois. Six mois se sont écoulés entre son départ du couvent et le retour de son voyage de noces en Corse. L'extrait se situe au début du chapitre IV, le jour de son arrivée au château des Peuples. Jeanne se retrouve seule, abandonnée à ses pensées. Dans un premier temps, nous verrons le contraste entre le printemps au début du roman et l'automne. Puis nous nous intéresserons à la fonction du passage qui nous donne un portrait de Jeanne.
[...] Effet d'écho et d'opposition On remarque un contraste entre le mois de mai qui représente le printemps et l'espoir et le mois d'octobre qui représente l'automne et donc les désillusions. Il y a une opposition entre le passé et le présent. De plus, dans le quatrième paragraphe, on remarque que les thèmes sont ceux de la mort, de l'humidité et du froid. L'ennui ressenti au couvent était d'une autre nature que celui qu'elle connaît maintenant : il était riche de rêves et d'espoirs alors qu'aujourd'hui elle a perdu le goût de la rêverie et avec lui le sentiment d'avenir. [...]
[...] Chapitre IV de "Une vie" de Maupassant Guy de Maupassant est un auteur du XIXe siècle. Il publie en 1883 Une Vie roman dans lequel il raconte la vie d'une jeune fille de 17 ans, Jeanne, élevée dans un couvent. Jeanne est mariée depuis deux mois. Six mois se sont écoulés entre son départ du couvent et le retour de son voyage de noce en Corse. L'extrait se situe au début du chapitre IV, le jour de son arrivée au château des peuples. [...]
[...] Son attitude symbolique (le front collé à la vitre) montre sa passivité : elle regarde la vie des autres mais elle n'agit jamais. De plus, les questions montrent l'hésitation du personnage. L'expression se décida suppose un effort de volonté ce qui amplifie sa passivité. Enfin, on remarque une accumulation de clichés dans le dernier paragraphe qui suggère la passivité de Jeanne qui se projette sur le décor. Ce passage remet en cause le type d'éducation des filles dans les couvents. De plus, il nous montre la vision de Maupassant lui-même pessimiste. [...]
[...] Ce sont des adverbes de temps propre au discours direct. Cependant, il y a une hésitation entre le discours direct et le discours indirect libre. Le narrateur adopte le style indirect libre mais il parsème le texte de marques de discours direct mais voilà que oui, c'était fini d'attendre Le temps dominant est l'imparfait de description et est du point de vue de Jeanne mais le temps de l'action est le passé simple et fait partie du point de vue de Maupassant. [...]
[...] La première question adopte le rythme ternaire et l'anaphore poétique. On peut aussi noter le jeu sonore des patronymes (mots différents par le sens et proche par le son) arômes et atomes qui créé aussi du lyrisme. Cet extrait est en fait un chant élégiaque douloureux c'est-à-dire qu'il est au registre plaintif mais non violent. II. La fonction du passage : le portrait de Jeanne a. Introduction : la tonalité dominante du roman Tout d'abord, le climat triste annoncé par la pluie, annonce les désillusions sentimentales de Jeanne en tant que mère, qu'amie, que femme et que fille. [...]
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