Cette pièce met en relief la relation maître-valet comme dans de nombreuses pièces du XIXe siècle (la première représentation d'un chapeau de paille d'Italie date de 1851). Nous pouvons remarquer que les liens qui unissent Fadinard à son valet Félix sont assez forts. Bien que Fadinard semble avoir du mépris pour Félix, ce dernier cependant est toujours présent. En effet, celui-ci l'aide lorsqu'il s'introduit chez la baronne. Fadinard réclame souvent son valet. La relation entre Anaïs et sa bonne Virginie est assez importante. Virginie n'aime pas sa maîtresse et préférerait travailler pour Fadinard avec Félix, qu'elle semble beaucoup apprécier et que lui semble aimer.
Tout au long de cette pièce, l'argent occupe une place prépondérante. En effet, Hélène épouse Fadinard pour l'argent. L'argent semble plus intéresser Nonancourt que le bonheur de sa fille. Il semble penser qu'un « bon » mariage serait profitable à l'image de la famille alors que les époux s'ils ne s'aiment pas mutuellement risquent de se lasser rapidement l'un de l'autre et se laisser aller à l'adultère.
[...] Il joue avec elles et les laisse tomber. Il réussit à convaincre Clara qu'il vient enfin de la retrouver et Clara lui apprend que le chapeau qu'il désire a été fabriqué pour madame la baronne de Champigny récemment. Fadinard soulagé se jette dans les bras de Clara. A ce moment, sa belle famille entre croyants que c'était dans cette salle que se passait le mariage. Choqué par ce qu'il voit, le beau-père annonce à Fadinard qu'il ne veut plus qu'il épouse sa fille, ce dernier lui répond que Clara n'est autre que sa cousine (ce subterfuge a déjà été utilisé pour Anaïs et Emile ainsi que pour Hélène et Bobin), la belle famille est donc rassurée. [...]
[...] - J'ai vingt-et-un francs de rente . - Sortez Par jour ! - Asseyez-vous donc ! ou les répliques de Nonancourt lorsque son soulier lui fait mal christi! Le décor et les costumes Le décor était mobile. Au fil de la pièce, le décor était modulé. En effet, le décor était composé de deux portes montées sur parquet en bois et d'un meuble à l'origine, puis tout au long de la pièce, le décor était modifié pendant de petits entractes à rideau baissé. [...]
[...] Le décor était très réaliste et ne laissait que peu de place à l'imagination du spectateur. Les costumes étaient très beaux. Par exemple, le costume de madame la baronne était rose et très sophistiqué. Cependant, les décors et les costumes pouvaient sembler se perdre dans les détails (bibelots sur le meuble de la modiste, poignées de porte ) et l'on pourrait penser que c'est inutile pour la compréhension du spectateur et qu'au contraire, cela le perdrait dans la compréhension de la pièce (cela ferait fouillis). [...]
[...] Il semble penser qu'un bon mariage serait profitable à l'image de la famille alors que les époux s'ils ne s'aiment pas mutuellement risquent de se lasser rapidement l'un de l'autre et se laisser aller à l'adultère. Le plaisir est présenté comme but ultime de l'existence. La moralité passe après le plaisir que trouve chacun (un peu comme chez Feydeau, le plaisir et en particulier le désir sexuel passe au premier plan). Par exemple, Fadinard s'est joué de Clara et est prêt à recommencer pour servir ses intérêts bien qu'il préfère épouser Hélène. [...]
[...] Une pièce comique La pièce est comique. Toutes les formes de comique sont utilisées: le comique de geste, le comique de situation et le comique de mot, mais le comique de situation semble le plus utilisé. - Le comique de geste Il y avait beaucoup de comique de geste comme lorsque Émile casse les chaises de la maison de Fadinard à coups de pied. - Le comique de situation En effet, il y a de nombreux quiproquos tout au long de la pièce. [...]
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