Les Chants de Maldoror, chant 2 Le pou strophe 9, Comte de Lautréamont, 1868, poème en prose, personnification du diable, poète omniscient, bête monstrueuse, commentaire de texte, discours provocateur, sarcasme
Je vais vous présenter la strophe 9 du chant 2 intitulé "le pou" issu des "Chants de Maldoror" écrit par le poète Lautréamont. Ce poème est écrit en prose. Nous étudierons comment le poète fait du pou une bête monstrueuse pour l'humanité. Le poète omniscient apporte dans un premier temps son savoir sur le pou (l.1 à 9), puis il décrit son pouvoir malgré sa petite taille (l.10 à 17), pour enfin le personnifier en diable (l.20 et fin).
[...] Le pou de Lautréamont Je vais vous présenter la strophe 9 du chant 2 intitulé « le pou » issu « des chants de Maldoror » écrit par le poète Lautréamont. Ce poème est écrit en prose. Nous étudierons comment le poète fait du pou une bête monstrueuse pour l'humanité. Le poète omniscient apporte dans un premier temps son savoir sur le pou 1 à , puis il décrit son pouvoir malgré sa petite taille(L10 à pour enfin le personnifier en diable(L20/ et fin) Un poète omniscient qui apporte son savoir sur le pou( L1 à • L 1 apostrophe « vous ne savez pas » souligne l'ignorance du lecteur qui est renvoyé à une catégorie à laquelle le poète n'appartient pas . [...]
[...] Le monde du minuscule côtoie le monde des titans et le pou est ici au-dessus de tout être. Cette confrontation valorise la superpuissance du pou. • Le poète construit de la L 10 à 17 une démonstration autour de laquelle il prouve par un portrait dépréciatif « tête de mendiant, aveugle, main poilue » que l'homme est faible et malgré un jeu de taille favorable au cachalot ou à l'éléphant , il prouve un caractère invincible pour le pou qui gagnera de toute manière. [...]
[...] Un fort pouvoir malgré une petite taille (L10 à 16 ) • L 10 à 14 : « ils sont petits, liliputiens, courtes cuisses, infiniment petits » ces termes insistent sur la taille de l'attaquant. Le poète personnifie le pou à travers le mot liliputiens habitants de l'île de Liliput personnage fictif du roman le voyage de gulliver de Jonathan Swift et en les décrivant « comme courte cuisse » . Cette insistance sur la taille et la personnification mettent en évidence la faiblesse de l'homme. [...]
[...] • L 21/22 le poète confirme sa supériorité par rapport au lecteur ou plus largement les hommes en utilisant l'interjection « ô race humaine ». Il prend une distance presque divine avec le lecteur et cette formule a un côté dramatique comme une fatalité à laquelle l'homme ne pourra échapper. Le poète Lautréamont dans ce poème démontre bien le pouvoir extraordinaire du pou par discours provocateur , sarcastique. Nul ne pourra échapper sauf le poète lui-même qui se croit supérieur . [...]
[...] • L15/20 le pou transporte la personne en enfer, lieu de « torture » et de souffrance. le pou apparait comme une punition divine à laquelle l'homme ne peut pas échapper du fait de son ignorance. Face à cette punition le poète éprouve une satisfaction sadique « je suis là content de la quantité de mal qu il te fait ». Punition qu'il ne semble pas lui subir vu de sa position comme personne omnisciente et supérieure dans ce poème. [...]
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