Chant d'amour VI - Alphonse de Lamartine (1820) - L'amour infini et la fidélité au-delà de la mort

Thèmes abordés

Chant d'amour VI, Alphonse de Lamartine, poésie, amour, nature, mort, poème, symbolisme

Résumé du document

Le poème analysé aujourd'hui se nomme « Chant d'amour VI ». Ce dernier est tiré de la première édition datant de 1820 de « Méditations poétiques », qui se révèle être le premier ouvrage poétique d'Alphonse de Lamartine. Ce premier recueil accueille en son sein vingt - quatre écrits. L'ouvrage « Méditations poétiques » est un exemple de poésie élégiaque, forme de poésie qui s'illustrait notamment lors de l'Antiquité. Le recueil poétique rassemble de nombreuses périphrases et emploie à de multiples reprises un ton exclamatif, mais également interrogatif, tout en mentionnant régulièrement la mythologie et en la questionnant. Plusieurs thématiques sont abordées lors de l'ouvrage, telles que la mort, les espoirs et désespoirs, l'angoisse, les regrets ou bien encore les souvenirs.

Extraits

[...] Alphonse de Lamartine poursuit son idée par le biais une rapide analyse de la disparition des relations sexuelles au sein des couples qui vieillissent. Ces changements au cours de la vie sont également exprimés par les sentiments du poète à travers la deuxième strophe. Comme nous avons précédemment évoqué, la nostalgie est un terme récurrent dans les poèmes du recueil Alphonse de Lamartine. Ainsi, le poète choisit de rendre lyrique et poétique ce thème pourtant triste. S'illustrent par ces propos « tes yeux, voilés d'un nuage de larmes », ligne et « dans l'onde du rivage », ligne 10. [...]

[...] Tout d'abord, Alphonse de Lamartine compare son amour à une fleur. Les fleurs sont un symbole de finesse, de beauté, de douceur et de raffinement. Comme nous l'avons évoqué lors de introduction, « Chant d'amour VI », et le recueil « Méditations poétiques » de manière générale, sont un des premiers exemples de poésie élégiaque, forme répandue à l'Antiquité. Lors de cette période, les fleurs occupaient également une place importante, notamment la rose, dans la mythologie. Les roses étaient alors blanches. [...]

[...] L'importance de l'amour Alphonse de Lamartine pour sa femme est ici une nouvelle fois mis en avant. Ce parallèle avec l'amour inconditionnel éprouvé par un couple de cygnes est également évoqué à travers le dernier vers du dernier sizain, « S'envoler deux à deux », ligne 30. L'idée de rejoindre le Paradis aux côtés de son amour tel un cygne est une idée semblant séduire Alphonse de Lamartine. Conclusion Pour conclure, nous pouvons premièrement approuver l'hypothèse émise à travers notre problématique. [...]

[...] Le sang écoulé tomba dans la terre, faisant naitre une fleur de narcisse : blanche et rouge. Bien que la beauté ne soit vouée à disparaitre avec les signes du temps et de la vieillesse, le poète mentionne tout de même lors du dernier vers de la deuxième strophe, ligne 12, « Regarde dans mon cœur », signe que la beauté de la jeunesse de son amour sera éternelle dans son cœur et à ses yeux, quelque soit l'évolution physique. Nous allons à présent passer à l'analyse de notre seconde thématique : la mort. [...]

[...] En effet, le titre du poème « Chant d'amour VI » indique avant même toute lecture du contenu de l'écrit la thématique illustrée : amour. Le poème est écrit en cinq strophes de sizains. La vieillesse est dans cette strophe illustrée par une personnification du temps, qualifié de « jaloux » par Alphonse de Lamartine, ligne 1. Un parallèle est également fait entre l'amour du poète et une fleur, amenée à faner avec le temps, ligne « Fanera » ; « une fleur passée ». L'utilisation des termes « haleine glacée » appuie également la personnification du temps réalisée par auteur. [...]