Une chambre à soi, Virginia Woolf, philosophies féministes, philosophies de genre, féminisme anglo-saxon, victorianisme, oeuvres militantes, droit des femmes, écriture des femmes, femmes, procédés rhétoriques, littérature anglaise, place des femmes, société, indépendance, Olivia Gazalé, féminisme, talent littéraire, genre, littérature, libération des femmes, inégalités, stéréotypes, Judith Butler, études de genre, histoire de la littérature, 18ème siècle
Virginia Woolf est une figure clef du féminisme anglo-saxon. Une chambre à soi est l'une de ses oeuvres militantes en faveur du droit des femmes. Cet essai se base sur un thème en particulier, « les femmes et le roman » ; qui a été l'objet d'une de ses conférences données en 1928 dans deux collèges de Cambridge, Newnham College et Girton College ; où l'auteure s'interroge sur la place des femmes dans l'histoire de la littérature. Il est important de savoir que les femmes ont été reconnues en tant que critiques littéraires par l'université de Cambridge seulement cinq ans avant ses conférences. À son époque, Virginia Woolf, qui parlait aux autres femmes de la valeur de l'écriture des femmes, était donc vue comme une chose inquiétante tout comme l'avaient été les Blue Stocking au 18e siècle.
[...] C'est pourquoi, la majorité d'entre elles choisissaient d'écrire des romans, car ces derniers sont la forme d'expression littéraire la plus souple et donc là plus à même d'intégrer la créativité de leur style par rapport à celui des hommes qui les précédaient. Les femmes doivent trouver leur propre voie et ignorer les injonctions collées aux valeurs masculines considérées supérieures. Elles doivent trouver leur propre voie, adaptée à leur intelligence de femme, certes égale, mais différente de celle des hommes. Les besoins pointés du doigt par Virginia Woolf restent les mêmes un siècle après. [...]
[...] Cependant, la littérature mondiale est essentiellement encore masculine Je ne suis pas essentialiste, je ne vous dirai donc pas que les hommes et les femmes sont identiques Ils sont peut-être conçus des mêmes matériaux biologiques ; ils possèdent les mêmes cellules, le même cerveau, les mêmes fonctionnements organiques . ; mais ils se diffèrent, certes par leur sexe, mais aussi par leurs comportements face aux différentes situations. Ce sont des êtres différents en ce sens que cela fait des milliers d'années que les femmes vivent sous domination masculine. Cela crée donc, selon moi, des psychés, des êtres différents. [...]
[...] et Snider N., Pourquoi le patriarcat ? pp 220. Iragaray L., Éthique de la différence sexuelle, Minuit pp Jasser G., « Le mythe de l'androgyne et la consécration des genres dans le roman français d'entre-deux-guerres », Nouvelles Questions Féministes, 2004/1, vol pp à 102. OCDE, Inégalités hommes-femmes - Il est temps d'agir pp Schopenhauer A., Essai sur les femmes, Collection Philosophie n° pp Woolf V., Une chambre à soi, Paris, Denoël pp 110. [...]
[...] Selon moi, il n'existe pas un mouvement meilleur que l'autre, il faut juste trouver celui qui est le plus en adéquation avec nos idées et nos pensées. L'importance est d'arriver à atteindre le but commun, poursuivi par ces différents mouvements, c'est-à-dire la libération des femmes. Bibliographie Bourcier M.-H., Comprendre le féminisme, Max Milo Editions pp Butler J., Cahiers du Genre 2008/1 n°44, pp à 228. Dorlin E., Abécédaire des féminismes présents, Libertalia pp Gazalé O., Le Mythe de la virilité, Paris, Pocket Gilligan C. [...]
[...] Plus tard, Arthur Schopenhauer écrivait, dans l'un de ses essais « qu'il ne devrait y avoir au monde que des femmes d'intérieur, appliquées au ménage, et des jeunes filles aspirant à le devenir, et que l'on formerait non à l'arrogance, mais au travail et à la soumission ». « Quelle peut bien être la cause de cette curieuse inégalité » ? Pourquoi un sexe est-il si prospère et l'autre si pauvre ? Les hommes ne sont pas sûrs de leur virilité, ils ont donc besoin de rabaisser les femmes afin de se sentir supérieurs et virils. En quelque sorte, comme l'explique la philosophe Olivia Gazalé dans un de ses essais, le mythe de la virilité n'a pas disparu. [...]
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