La chambre double, Charles Baudelaire, poème, petits poèmes en proses, rêves
Baudelaire décrit une chambre. Celle-ci est décrite de façon plutôt positive et paisible. Elle lui permet de s'évader et de trouver l'harmonie. Tout y est clair et l'obscurité est délicieuse. C'est une chambre aux teintes légères et agréables qui est propice à Baudelaire pour s'en aller dans ces rêveries.
[...] Tout redevient réalité avec horreur pour Baudelaire. On remarque qu'il voit en fait deux sortes de chambres différentes : celle de ces rêves dont il parle au début et celle de la réalité qui est présente dans ce passage. Ligne 38 à 40 : Disparition du parfum Pareil pour la senteur. Il retrouve les vraies odeurs qui se trouvent dans sa chambre. Des odeurs fétides de tabac, de nauséabonde moisissure et de ranci de désolation. Ligne 41 à 51 : Le temps règne Cette fois-ci, le temps a pris le dessus. [...]
[...] La chambre double Par Charles Baudelaire Introduction La chambre double est le cinquième poème de Baudelaire dans les petits poèmes en proses. Structure du poème Ligne 1 à 10 : La chambre Baudelaire décrit une chambre. Celle-ci est décrite de façon plutôt positive et paisible. Elle lui permet de s'évader et de trouver l'harmonie. Tout y est clair et l'obscurité est délicieuse. C'est une chambre aux teintes légères et agréables qui est propice à Baudelaire pour s'en aller dans ces rêveries. [...]
[...] L'opium est «une vieille et terrible amie ; comme toutes les amies, hélas ! Féconde en caresses (quand il s'échappe de la réalité) et en traîtrise (quand celui- ci ne fait plus effet).» Mais ce n'est qu'un remède éphémère. Ces rêves disparaissant pour qu'il fasse face à la réalité et au temps qui s'écoule à nouveau. Le Temps a repris sa brutale dictature et ces rêveries se sont envolées. Conclusion Baudelaire est sous l'effet de l'opium jusqu'au vers 26. Puis tout à coup, celui-ci ne fait plus effet et il se retrouve face à la réalité, à la vie et à la fuite du temps qu'il déteste t'en. [...]
[...] Ligne 27 à 31 : Le choc Baudelaire se réveille Il réalise retourne à la réalité. Ces rêves inaccessibles et dangereux provoquent un choc douloureux quand il prend fin et que la réalité s'impose à nouveau, plus laide, plus terrible qu'avant ces rêves. Ligne 32 à 37 : Disparition de la chambre La chambre paradisiaque qui évoquait Baudelaire au départ (ligne 1 à 10) disparaît sous le coup frappé par le Spectre. Elle redevient un taudis, poussiéreuse et triste. Les meubles son écornés, poudreux et sots. [...]
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