Lecture analytique semi-rédigée du poème La prose du transsibérien et de la petite Jeanne de France tiré du recueil "Du monde entier" de Blaise Cendrars.
[...] - Le vers 2 "j'avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance". Focalisation interne. Il s'agit donc d'une rétrospection, d'un poème autobiographique. Il insiste sur le fait qu'il a été très vite adulte et que son enfance ne l'intéressait pas, il recherchait autre chose. - Anaphore en et métaphore du feu "brûlait, ardente". Il vit ce voyage intensément. - Vers 10 : "et j'étais déjà si mauvais poète". Manque de confiance en lui et besoin de recul pour parler de son voyage. [...]
[...] on compare les cathédrales à des amandes = métaphore filée qui a pour thème la nourriture : "gâteau, croustillé . - Vers 5 : "je n'en avais jamais assez". - Vers 7 : "comme . - Vers 20 : "l'albatros". J'analyse Il y a déjà une idée de voyage, le transsibérien est un train, et fait également référence à la région de Sibérie. Indications de lieu. L'idée de voyage est donc clairement retranscrite. Il s'agit donc ici d'un voyage dans le temps, qui s'étale sur toute une vie. Description très précise des lieux. Figure d'insistance. Comparaison. [...]
[...] Nous allons étudier ce texte selon deux axes de lecture, le voyage et le poète. Texte étudié En ce temps-là j'étais en mon adolescence J'avais à peine seize ans et je ne me souvenais Déjà plus de mon enfance J'étais à seize mille lieues du lieu de ma naissance J'étais à Moscou, dans la ville des mille et trois Clochers et des sept gares Et je n'avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours Car mon adolescence était si ardente et si folle que mon coeur, tour à tour, brûlait comme le temple d'Éphèse ou comme la Place Rouge de Moscou quand le soleil se couche. [...]
[...] - Du vers 4 au vers 9 : description méliorative de Moscou. - Vers 21 : "c'était les dernières réminiscences du dernier jour" et anaphore en dernière. Il cherche à s'instruire, il a soif de découvertes. Il est admiratif. Il est mélancolique. - Vers 20 : "mes mains s'envolaient". Symbolise la liberté, la liberté d'écriture et le surréalisme. - "cathédrale, clocher, temple, moine, Saint Esprit, tout dernier voyage". Symbolise la religion. Conclusion L'auteur dans ce poème autobiographique montre les joies que peuvent apporter l'exil. [...]
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