Commentaire composée sur le poème Tu es plus belle que le ciel et la mer de Blaise Cendrars. Poème souvent étudié pour le bac de français en première.
[...] On retrouve par ailleurs tous cela dans le titre. Les trois derniers mots du poème font naitre une déclaration simple claire et bien mise en valeur. Blaise Cendrars a écrit un très joli poème, qui nous invite à explorer le monde et ses beautés. Par ailleurs, il utilise le moyen du poème pour monter son bonheur de vivre et d'aimer. [...]
[...] L'expression est, de plus, paradoxale parce que le poète rend simultanés l'amour et la séparation, la seconde étant la conséquence du premier : il prend donc le contre pied de tous les discours amoureux qui expriment un désir d'union de fusion. De fait, il invite à trancher les liens de plusieurs sortes, qui sont des entraves au départ, les vers et 4 évoquant successivement les liens affectifs ta femme ; ton enfant et des liens amicaux ton ami ton amie C'est une leçon à valeur universelle. [...]
[...] Tu es plus belle sue le ciel et la mer appartient à la première partie du recueil, intitulée Formose du nom du navire sur lequel Cendrars gagnera Sao Paulo. Ce poème sans ponctuation est composé de vers libres (notamment des octosyllabes) répartis en sept strophes de longueur voisine (de 4 à 6 vers). Il s'organise autour d'un balancement entre une invitation au départ (strophes 1,4 et et une contemplation ravie du monde (strophe 2et et de soi (strophes 6 et 7). [...]
[...] Or ce monde que le voyage fait découvrir est la source d'une félicité profonde. III) Et il clame son bonheur d'exister et d'aimer Le rapport au monde induit un nouvelle art de vivre, d'être un homme Cela se montre par une énumération de verbe de la vie quotidienne : chanter ; courir ; manger ; boire ; siffler Ce sont des verbes qui nourrissent la vie. On peut rapprocher cela de l'art de vivre épicurienne de Montaigne. Ce bonheur d'exister, il l'éprouve également en focalisant son regard sur lui-même Le registre lyrique est présent ici. [...]
[...] En effet, les marques de la première personne du singulier je marque un changement d'énonciation. L'anaphore en je montre donc un retour sur soi. L'auteur se retourne vers lui- même. On note alors un lexique du corps : bouche ; main ; œil Et Cendrars souligne l'équilibre qui existe entre le monde, le moi et l'être aimé. J'ai ici utilisé le mot équilibre pour faire l'analogie avec la balance au vers 32. En effet, elle exprime l'équilibre entre trois pôles qui traversent le texte : la femme aimée, le poète et le monde. [...]
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