Lecture analytique du poème de Blaise Cendrars Les Pâques à New York.
[...] - pour accentuer ce contraste, Cendrars fait une dernière rencontre ; cette fois, il a peur qui se traduise dans le texte par des anaphores, une accélération du rythme et des antithèses avec le début du poème. Le hasard du calendrier emmène Cendrars dans une réflexion métaphysique sur le Bien et le Mal, sur l'espérance de bonheur icibas ou au paradis. II) La forme et le contenu de sa prière Un poème en forme de prière : apostrophe Seigneur en anaphore, choix des distiques et de la métrique livre rappelant les versets bibliques, prière d'intercession en faveur des déshérités. [...]
[...] Comment Cendrars parvient-il à combiner les deux mots ? C'est ce que nous verrons en étudiant la promenade du poète dans la ville ; nous analyserons ensuite la forme et le contenu de sa prière. New York Une promenade La régularité des distiques n'empêche pas une progression permettant de distinguer deux quartiers bien différents, celui des voleurs, celui des banques et des spectacles. Le poème est écrit au présent : nous suivons Cendrars dans sa déambulation (nombreux indices spatiaux et temporels) ; la promenade se passe le soir, le poème évoque l'obscurité qui envahit les rues ; la lumière évolue au fil de l'espace et du temps : becs de gaz puis lumière crue du quartier des spectacles, puis ombre sinistre. [...]
[...] Blaise Cendrars, Les Pâques à New York Seigneur, rien n'a changé . (v.97-130) Introduction En 1912, en France, la guerre approche. La société change : une nouvelle classe populaire issue de l'industrialisation envahit les villes où elle vit dans des conditions très difficiles. Dans de nombreux pays d'Europe, la misère sévit (Italie, Irlande) entraînant une forte émigration vers les USA en pleine expansion. Par ailleurs, du point de vue artistique, une véritable révolution voit le jour (musique, peinture, poésie . [...]
[...] Il constate également que les valeurs matérielles (la Banque) ont pris le pas sur les spirituelles (le temps) ; il en vient à interpeller Dieu : le paradis est bien lointain ! La métaphore finale par sa violence donne à entendre l'amertume et la colère du poète. Conclusion En réponse à la problématique, on peut dire que tradition et modernité sont intimement mêlées dans le poème. Parfois, ils se répondent (voleurs d'autrefois et d'aujourd'hui, mais aussi liberté du ton sur lequel Cendrars dialogue avec Jésus) parfois ils s'opposent (le message évangélique antinomique avec les valeurs matérialistes). [...]
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