Dans cet incipit, un point de vue interne est présent, le narrateur est homodiégétique : "Moi".
Il n'y pas de description ni d'analyse psychologique, c'est le profil de deux étudiants en médecine qui sont amis, le lecteur n'a pas beaucoup d'informations sur les personnages, des personnages lunaires, beaucoup de discours direct, du dialogue ça en devient ainsi un incipit polyphonique (...)
[...] Il publie Voyage au bout de la nuit en 1932, un ouvrage pessimiste, en partie autobiographique. I. Un incipit original A. Une caractérisation limitée des personnages Dans cet incipit, un point de vue interne est présent, le narrateur est homodiégétique : Moi Il n'y pas de description ni d'analyse psychologique, c'est le profil de deux étudiants en médecine qui sont amis, le lecteur n'a pas beaucoup d'informations sur les personnages, des personnages lunaires, beaucoup de discours direct, du dialogue ça en devient ainsi un incipit polyphonique. [...]
[...] On remarque à la fin du roman, (l'excipit) la phrase suivante : Qu'on en parle plus l'histoire retombe dans le silence c'est une circularité. Ici l'auteur se sent coupable, l'écriture est présentée comme une faute et qu'on en parle plus Céline dit que ses problèmes viennent de Voyage au bout de la nuit. On remarque par ailleurs un néologisme, tel que puceux I. Vision désenchantée A. Refus des valeurs traditionnelles Refus de l'amour : l'amour c'est l'infini mis à la portée des caniches on assimile les hommes aux caniches. [...]
[...] Les mignons du roi misère : personnification de la misère. Les hommes sont des caniches et présence d'une déshumanisation, contre la raison. Métaphore filée de la strangulation : il serre ; ses doigts autour du cou ; Il vous étrangle Une Image omniprésente de la mort : C'est pas une vie L'homme est condamné à souffrir et mourir Conclusion Un incipit profondément original mais dont le ton dénonciateur d'une humanité dégradée ne laisse guère apercevoir d'aurore à ce Voyage au bout de la nuit. [...]
[...] Conflit à propos de la race française Arthur : une belle race ; la plus belle du monde s'oppose à grand ramassis de miteux, chassieux, puceux c'est une homéotéleute. Le mépris de Bardamu : dans mon genre opposition de la race et le patriotisme. Poursuivis par la faim, la peste, rumeurs et le froid ; vaincus : Inexistence du patriotisme. Céline fait preuve d'ironie : ils ne pouvaient pas aller plus loin à cause de la mer ; l'anaphore de c'est ça montre que les ancêtres sont démystifiés et même dépréciés. C'est l'annonce du Voyage et le refus du patriotisme lors de ce premier passage. [...]
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