A-Structure du texte : Premier paragraphe : un monde irréel qui surgit des brumes de la mer et du matin ; pas de mots pour décrire « les choses... ça » ; deuxième paragraphe : une ville debout, qui s'oppose aux villes d'Europe, « raide a faire peur » ; troisième paragraphe : petitesse du voyageur qui est agressé par le froid et les aspects gigantesques du port de New York (...)
[...] Le rire est donc bien ironique et quand le narrateur se compare à un cornichon il sent qu'on va le considérer comme une bête. Le nouveau monde n'est pas pour lui la solution rêvée : c'est un plutôt cauchemar pour le travailleur qui arrivait la dans l'espoir que sa vie allait changer. Conclusion : a)Derrière le regard du jeune Bardamu face à ce monde inconnu est gigantesque, on comprend la critique : le monde découvert n'est pas tendre et beau, mais dangereux et laid. Il sent un monde protectionniste, fermé aux pauvres, ou le matérialisme et le machinisme règnent en maitres. [...]
[...] Il ne réagit qu'avec les autres, la masse écrasée des travailleurs, sans individualité. Ses réactions (registre lyrique) la surprise : tournure exclamative de la première phrase, hyperbole de la seconde tellement étonnant ; réaction de rejet nous nous refusâmes bien rigoler le rire comme réaction de rejet face à l'inconnu, à l'inacceptable. Aucun mot ne permet de décrire la découverte qui surgit brusquement on découvrait soudain la réflexion, la comparaison avec ce qu'il connait pour avouer que ce qu'il a en face de lui est tout à fait nouveau, malgré ses connaissances on en avait déjà vu nous des villes bien sur, et des belles encore, et des ports et des fameux même Mais la beauté et le respect ne peuvent s'appliquer ici, et face à l'absence de séduction de la ville, la raideur, la froideur, l'incompréhension du phénomène provoque la peur Sa réaction de jeune male : la ville est représentée comme une femme facile, elles sont couchées elles s'allongent elles attendent le voyageur comme des prostituées. [...]
[...] Voyage au bout de la nuit (1932) : Début du chapitre 15 : L'arrivée à New York. Introduction. Le personnage de Ferdinand Bardamu, après sa découverte du colonialisme malhonnête en Afrique, continue sa fuite en avant vers l'Amérique. Il s'y rend en travaillant sur un petit bateau, car il n'a pas d'argent. Bardamu découvre New York depuis la mer, sur le bateau ou il travaille dur pour payer sa traversée. Il nous fait part de ses premières impressions et il essaie d'établir des comparaisons avec ce qu'il connait. [...]
[...] Et Bardamu est donc déçu et inquiet, il n'y a plus de plaisir Un monde dangereux (une description orientée, donc qui cache une thèse). A. Une ville symbolique : décrite à un moment particulier dans la brume et le froid contraire à la beauté féminine pas baisante du tout, raide à faire peur La métaphore sexuelle renvoie donc à une vision militaire qui semble garder le port, le défendre de ceux qui viennent du large. La ville fermée grise, blessante est dangereuse : elle écrase le narrateur et le rejette d'une certaine façon, lui le galérien lui qui est en bas de l'échelle sociale ; cette ville faite en hauteur est une image d'une société hiérarchisée : et le poids de la hiérarchie écrase celui qui est en bas au ras des jetées La ville enfin rejette les débris de la société, ceux qui sont en bas la ou venait finir une eau caca Cette arrivée dans le port de New York annonce déjà la fin du rêve américain pour le narrateur. [...]
[...] Les réactions du narrateur ; 3. Un monde dangereux 1. La découverte de la ville (genre récit, descriptif). A-Structure du texte : Premier paragraphe : un monde irréel qui surgit des brumes de la mer et du matin ; pas de mots pour décrire les choses ça ;deuxième paragraphe : une ville debout, qui s'oppose aux villes d'Europe, raide a faire peur ; troisième paragraphe : petitesse du voyageur qui est agressé par le froid et les aspects gigantesques du port de New York. [...]
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