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L'histoire se passe dans le sud de l'Espagne, en Andalousie. Don José, soldat, devient déserteur et enfin brigand, par amour pour une femme, Carmen. Il a tout perdu. Il est très possessif et ne supporte pas l'idée d'une rupture. Dans ce texte, José confesse d'avoir tué la femme qu'il aimait.
[...] La fatalité du meurtre, d'abord, il la refuse. Il ne veut pas céder à cette violence qui l'entraîne. Il espère encore la faire céder en l'impressionnant. Mais Carmen est l'incarnation du mal : « cette femme était un démon. » et c'est là que tout bascule. Dès lors, il entre dans la logique de la folie meurtrière. Cette créature méchante, il faut la supprimer. Le récit du meurtre est neutre : « Je la frappais deux fois. », « Elle tomba au second coup sans crier. [...]
[...] » Le meurtre l'a calmé. Dans ce récit final, tous les verbes sont en tête de phrase. L'enchaînement des actions se fait sans à-coups, sans hâte, sans lenteur. José ne voit plus Carmen comme un démon. Il a des gestes presque de piété : « Je la mis dans la fosse auprès d'elle, avec une petite croix. ». Il a cherché la bague, la mise dans la fosse avec une petite croix. José respecte Carmen et sa liberté en l'enterrant dans la forêt comme elle l'avait voulu. [...]
[...] Carmen, Mérimée - Commentaire de la mort de Carmen L'histoire se passe dans le sud de l'Espagne, en Andalousie. Don José, soldat, devient déserteur et enfin brigand, par amour pour une femme, Carmen. Il a tout perdu. Il est très possessif et ne supporte pas l'idée d'une rupture. Dans ce texte, José confesse d'avoir tué la femme qu'il aimait. I. Texte d'une très forte violence dramatique Tout commence par le choix du point de vue. En effet, celui qui raconte la scène est à la fois acteur et héros. [...]
[...] Carmen demande aussi le droit de ne pas mentir : « Je pourrais bien encore te faire quelque mensonge ; mais je ne veux pas m'en donner la peine. » Il existe ici une opposition entre le pouvoir et le vouloir. Quand Carmen dit qu'elle est Cali et qu'elle mourra Cali, c'est inné. C'est une force qu'elle a en elle. Elle choisit la mort entre la liberté et la mort. C'est un choix qui lui est imposé, mais qu'elle assume délibérément. La fatalité est liée à sa nature de gitane. [...]
[...] On note une grande abondance de verbes d'action : « se leva », « jeta », « mit », « m'amena », « monta », « éloignâmes », « me jetai », « pris », « arrosai » . Les actions s'enchaînent très rapidement, de façon très intense. La scène se déroule dans un crescendo dramatique. Les étapes sont indiquées soit dans le discours de José, soit dans les gestes. Carmen se montre très provocante et insolente. José s'emporte progressivement. Au début le ton est calme, José veut rester calme : « Carmen, lui dis-je, voulez-vous venir avec moi ? ». On le constate car son discours est ordonné. [...]
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