C'est un nouveau type de théâtre. Il y a une volonté de rompre avec le théâtre aristotélicien. Il propose autre chose en opposition avec le théâtre d'Aristote ou théâtre dramatique. Il invente le théâtre épique.
Le théâtre dramatique imite la réalité et cherche à produire une illusion et l'identification des personnages. Le théâtre épique procède à des transformations : rapports scène/salle, conception des personnages et de l'action (...)
[...] C'est une anti-tragédie que fait Brecht. Les éléments de la tragédie : - vers (aspect formel) - sujet (histoire de flamme et de mort) Contraire : Arturo n'est pas un héros, il est grossier, vil, lâche, méprisable, il n'a rien d'un héros. C'est l'intérêt du profit qui fait que les marchands le soutiennent. L'explication, c'est l'argent. Ce n'est pas le domaine de la tragédie. Le déroulement des évènements n'est pas irréversible, on peut s'y opposer. Il n'y a pas de fatalité, c'est explicable (c'est le motif de l'argent). [...]
[...] Brecht veut présenter des évènements problématiques qui font réfléchir. Le monde est quelque chose en construction où l'homme à un rôle à tenir. Techniques, procédés scénique spour rappeler au public qu'il est au théâtre : usage de pancartes, écriteaux qui font passer des messages directs au spectateur, décor très schématiques, on voit les machinistes, les projecteurs. Il utilise la musique, a collaboré avec Kurt Weil, un compositeur (ex : L'opéra de quat'sous). Le jeu de l'acteur n'est pas réaliste, il fait sentir qu'il joue, il n'incarne pas un personnage. [...]
[...] C'est une remise en question du pouvoir de l'homme qui provient de son idéologie marxiste. Brecht ne s'intéresse pas à la psychologie d'un individu exceptionnel mais à la société, aux hommes en tant que groupe au sein de la société. Il met en avant des personnages en contradiction pour faire apparaître les pressions, les facteurs qui sont sur l'homme et décident de son comportement. Brecht reproche au théâtre dramatique de simplifier les choses. L'action, l'intrigue. Cela concerne l'homme en société ou la vie des hommes entre eux. [...]
[...] Il propose autre chose en opposition avec le théâtre d'Aristote ou théâtre dramatique. Il invente le théâtre épique. Le théâtre dramatique imite la réalité et cherche à produire une illusion et l'identification des personnages. Le théâtre épique procède à des transformations : rapports scène/salle, conception des personnages et de l'action. La relation scène/salle produit la distance. On passe d'un public passif à un public actif. Il doit réfléchir, se poser des questions. Il doit ressentir un malaise, voir des choses qui ne vont pas dans la société, dans son comportement. [...]
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