Les Caractères, De la Bruyère, noblesse, classicisme, morale humaine, satire, classe sociale, critique
Cette histoire est un texte descriptif, qui n'a pas de forme particulière permettant de le distinguer. Nous pouvons cependant identifier quelques tonalités dans ce texte, comme la tonalité épidictique, ou didactique, ou encore satirique. Ce texte se positionne dans le livre VIII « De la Cour » : il s'agit de la remarque 74. Il n'y a pas de personnage principal ni de cadre spatio-temporel dans le but de donner un aspect universel à l'histoire. La Bruyère décrit les caractéristiques des différentes catégories sociales, comme les jeunes, les femmes et les Grands. Le but de ce texte est incontestablement de critiquer les moeurs de son siècle.
[...] > V « peindre » > représente l'excès de l'utilisation du maquillage dans le but de se faire belle. > « leurs lèvres, leurs joues, leurs sourcils et leurs épaules » énumération qui souligne l'obsession pour leur corps, leur apparence > « qu'elles étalent avec leur gorge, leurs bras et leurs oreilles, comme si elles craignaient de cacher l'endroit par où elles pourraient plaire, ou de ne pas se montrer assez » V « étaler » > exagération de l'utilisa0 de Parures, dans ce cas de colliers, de bracelets et boucles d'oreilles afin de mettre en avant leur richesse. [...]
[...] Nous pouvons alors nous demander comment La Bruyère nous décrit-il la noblesse de l'époque, comme des dévots dans l'excès et donc qu'il nous fait un portrait de l'Honnête Homme par la négative. Nous verrons dans un premier mouvement de la ligne 1 à la ligne des plaisirs dans la profusion, ensuite de la ligne 8 à la ligne 16, la superficialité des femmes mais aussi des hommes et pour finir de la ligne 16 à la ligne 26, la subordination des Grands face au Roi qui acclame Dieu. [...]
[...] L'auteur critique donc comment ils sont vêtus. > « il descend à la moitié du corps, change les traits, et empêche qu'on ne connaisse les hommes à leur visage. » > énumération qui nous montre que ce tissu les couvre en intégralité et donc qu'ils ne sont pas reconnaissables. Nous avons don vu que les femmes et les hommes ne tentent de se mettre en valeur que par l'esthétique et non pas par des valeurs morales, ou bien l'intelligence comme le devrait être un Honnête Homme. [...]
[...] Le nom « liqueurs » est amplifié par l'adj « violent ». Cela met en évidence, qu'ils boivent des solutions qui n'ont plus aucun goût et que le seul plaisir est de se rendre ivre. La négation restrictive « ne . que » met en avant qu'ils sont dans la débauche en tous points. Nous pouvons donc voir que les hommes prennent du plaisir seulement dans l'excès ce qui s'oppose à l'idéal de modération de l'Honnête Homme. II. (L8 à 16) La superficialité des femmes, mais aussi des hommes A. [...]
[...] > « Celui-là chez eux est sobre et modéré, qui ne s'enivre que de vin : l'usage trop fréquent qu'ils en ont fait le leur a rendu insipide » > antithèse « sobre et modéré » avec « ne s'enivre que de vin » nous que les jeunes boivent beaucoup serte mais qu'ils boivent du vin pour sa saveur uniquement et qui agit comme un côté addictif et donc qu'il s'en rende ivre. Cela est devenue une habitude caractérisée par « usage trop fréquent », donc avec l'âge, les hommes deviennent tellement habitués qu'ils se lassent du vin. > « ils cherchent à réveiller leur goût déjà éteint par des eaux-de-vie, et par toutes les liqueurs les plus violentes ; il ne manque à leur débauche que de boire de l'eau-forte. » > l'adv « déjà » et le V « éteint » montre un usage abusif de l'alcool. [...]
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