Les Caractères, Jean de La Bruyère, analyse linéaire, bac de Français, Louis XIV, classicisme, religion, moralité, société française
La Bruyère est un moraliste du 17e siècle qui appartient au mouvement du classicisme. Le mouvement du classicisme à l'époque de Louis XIV possède un fort aspect moral. Dans les Caractères, il fait la satire de la société de son époque à travers plusieurs formats, comme la maxime ou le portrait. La Bruyère présente ses Caractères comme la simple continuation des Caractères de Théophraste, auteur grec du IVe siècle avant Jésus-Christ. Dans le texte que nous allons étudier, la remarque 74 du livre « De la cour », La Bruyère fait le portrait d'une société qui passe d'abord pour étrangère, mais qui se révèle, par le biais de la satire, proche de la sienne.
[...] Enfin, on voit que le verbe adorer est dévoyé du sacré vers le profane, puisque c'est le roi qui est adoré, ce que la religion chrétienne interdit en temps normal. Le culte du roi soleil, Louis XIV, est ici critiqué. Les habitants de cette société manquent de sincérité et sont éloignés des préceptes religieux Quatrième mouvement : Dans ce dernier mouvement, l'auteur nous permet de deviner le nom de ce pays Tout d'abord, les dernières lignes renforcent le mystère autant qu'elles le dévoilent. [...]
[...] Lecture du texte Annonce des mouvements : le premier mouvement des lignes 1 à l'auteur dresse un portrait moral d'hommes d'une région dont on ne connaît pas le nom. Dans le deuxième mouvement des lignes 7 à 14 nous découvrons les portraits physiques de ces habitants, les femmes puis les hommes. Le troisième mouvement des lignes 14 à 20, le portraitiste présente le rapport de ces habitants à la religion. Et enfin les deux dernières lignes, nous permettent de deviner le nom de ce pays présenté comme une utopie. [...]
[...] Les Caractères, Livre VIII, De la cour - Jean de La Bruyère (1688) - Quel regard le portraitiste porte-t-il sur ses contemporains ? Bac de Français fragment 74 Introduction La Bruyère est un moraliste du 17e siècle qui appartient au mouvement du classicisme. Le mouvement du classicisme à l'époque de Louis XIV possède un fort aspect moral. Dans les Caractères, il fait la satire de la société de son époque à travers plusieurs formats, comme la maxime ou le portrait. [...]
[...] L'on voit la cour comme un theatrum mundi, où les apparences valent plus que les valeurs fortes comme la religion. Ce procédé est également utilisé un siècle plus tard par Voltaire lorsqu'il met en scène un Huron qui découvre la France dans l'Ingénu parue en 1767. L'ingénu conte les aventures d'un Huron en 1689, à partir de son arrivée en France. Voltaire met en scène l'ingénu comme une incarnation du mythe du bon sauvage, un personnage positif qu'après son éducation philosophique à la Bastille. [...]
[...] Que ce soient des femmes ou des hommes, ils partagent en commun le culte de l'apparence et de la superficialité Troisième mouvement : Dans le troisième mouvement, le portraitiste présente le rapport de ces habitants à la religion Ce mouvement s'intéresse au rapport des individus désignés, les grands de la société, avec la religion. Le champs lexical de la religion est omniprésent avec les mots temple, autel, saints, sacré La Bruyère décrit le rite de la messe sans la nommer explicitement avec les indices de temps tous les jours, à une certaine heure et de lieu dans un temple Il critique l'attitude des croyants qui ne célèbrent pas Dieu mais leur roi, ce qu'on voit à travers leur posture physique : dos tourné au prêtre et faces élevées vers le roi. [...]
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