Les Caractères, caricature d'un personnage, Jean de La Bruyère, portrait d'Arrias, Louis XIV, classicisme, ironie, personnage d'Arrias, pédantisme, comédie sociale, baccalauréat, bac de Français, analyse linéaire
La Bruyère est un moraliste du 17e siècle qui appartient au mouvement du classicisme. Le mouvement du classicisme à l'époque de Louis XIV possède un fort aspect moral. Dans les Caractères, il fait la satire de la société de son époque à travers plusieurs formats, comme la maxime ou le portrait. La Bruyère présente ses Caractères comme la simple continuation des Caractères de Théophraste, auteur grec du IVe siècle avant Jésus-Christ. Ici, il fait le portrait d'Arrias, dans la section « De la société et de la conversation », un personnage imbu de lui-même, prétentieux : il est persuadé d'avoir une culture et un savoir encyclopédique.
[...] Il s'agit de l'idéal humaniste de la Renaissance d'un homme cultivé et mesuré). C'est un portrait peu flatteur qui est fait de ce personnage. Deuxième mouvement : Le deuxième mouvement permet de voir la mise en situation d'Arrias L'auteur met Arrias en scène dans un repas mondain. Pour ce faire, l'auteur utilise le présent qui permet de rendre la scène plus présente aux yeux du lecteur La longueur de la phrase qui constitue le deuxième mouvement montre le fait qu'Arrias adore parler. [...]
[...] Les Caractères - Jean de La Bruyère (1688) - Comment l'auteur ridiculise-t-il Arrias ? Bac de Français texte Arrias La Bruyère est un moraliste du 17e siècle qui appartient au mouvement du classicisme. Le mouvement du classicisme à l'époque de Louis XIV possède un fort aspect moral. Dans les Caractères, il fait la satire de la société de son époque à travers plusieurs formats, comme la maxime ou le portrait. La Bruyère présente ses Caractères comme la simple continuation des Caractères de Théophraste, auteur grec du IVème siècle avant Jésus Christ. [...]
[...] Conclusion : La Bruyère dénonce le pédantisme de son époque, il critique l'importance donnée à l'apparence en société, dans la conversation mondaine qui valorise le paraître au détriment du savoir de l'honnête homme. A cette époque, La Bruyère n'est pas le seul à se moquer des pédants : on peut penser à Molière qui le fait dans son théâtre avec Les Précieuses ridicules qui a été joué pour la première fois en 1659. [...]
[...] Et le dernier mouvement de Quelqu'un se hasarde à arrive fraîchement de son ambassade permet de voir Arrias répondre à un contradicteur et le voir mener à sa perte. Problématique : Comment l'auteur ridiculise-t-il Arrias ? Dans ce premier mouvement, débute la caricature du personnage d'Arrias Tout d'abord on assiste à la présentation d'Arrias à travers l'ironie de l'auteur. Dans l'expression a tout lu et a tout vu : on a là une répétition de tout , qui est un parallélisme de construction. [...]
[...] L'informateur qu'il cite est prestigieux, ce qui accroît l'autorité de son argument La dernière phrase du texte constitue une chute ironique, puisque l'interlocuteur est Sethon lui-même : cela permet d'humilier Arrias et de vider son discours de toute signification. On peut également noter la fonction de ce coup de théâtre qui permet de montrer qu'Arrias n'est rien de plus qu'un idiot prétentieux. L'ambassadeur, Sethon s'exprime avec un ton sarcastique en se mettant en scène en employant la troisième personne du singulier pour parler de lui-même, on peut sentir que le gentilhomme s'est contenu pendant un long moment, avant finalement de confondre Arrias La morale du texte est donc implicite, elle découle de ce coup de théâtre et de la ridiculisation d'Arrias qui invite le lecteur à relire le texte pour ce qu'il est : une satire de l'homme prétentieux en société. [...]
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