Paul Éluard, Capitale de la douleur, La courbe de tes yeux, Dadaïsme, Surréalisme, poésie lyrique, art engagé, Gala, muse, femme salvatrice, découverte du monde, dépendance assumée, polysémie des mots, poème sensoriel
Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né en 1895 et mort en 1952. Il adhère au Dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. Il est connu également sous les noms de plume de Didier Desroches et de Brun.
[...] Il est placé sous le signe de la joie d'aimer et du partage amoureux. I. Un blason surréaliste A. Les yeux, thème majeur - répétition du terme « yeux » 14) + titre + participe passé placé fin du vers « vu » (v.5) + substantif « regards » + toutes les métaphores du 2e quintil = champ lexical tout au long du poème. - Emplacement stratégique début/fin du poème (v.1 et 15) + chiasme « la courbe de tes yeux » = dans leurs regards/« le tour de mon cœur » = dans le sang. [...]
[...] L'eau : « mousse, rosée, roseaux, bateaux, mer » L'air : « vent, ailes, ciel » La terre : « feuilles, mousse, roseaux » Le feu : « lumière » placé au milieu du poème : mot central « Lumière » = aussi le sens de la moralité comme l'indique « innocence » et « purs » Volonté de découvrir : vocabulaire de la mobilité. C. Une femme muse - Femme = Marie, donc divine, donnant le pouvoir de création (cf. mythe d'Orphée qui a reçu par sa mère le pouvoir de charmer par sa poésie et sa musique). [...]
[...] Répétition de « le monde », « le monde entier » aux dépens de « je » qui disparaît peu à peu Le poète est également conscient que ce regard, cet amour peut être tragique, car cette femme étant tout pour lui, il est à sa merci fois « dépend de »). Souffrance, peur du poète, de l'artiste qui n'aurait plus sa Muse et qui perdrait ainsi toute forme d'inspiration. Dépendance assumée, voulue Paul Eluard place la femme au centre du poème. Le poète et le monde dépendent de la femme qui donne vie et apporte la lumière. La femme est donc une personne divine et sacrée. [...]
[...] Un poète amoureux - Les adjectifs possessifs des 1re et 2e personnes du singulier « tes », « mon » + « cœur » = registre lyrique et cet amour est présent grâce aux yeux : syntaxe et construction de l'alexandrin « la courbe de tes yeux/fait le tour de mon cœur » = parallélisme qui prouvent l'union de ces deux êtres lorsque la femme regarde l'homme. - Cette relation fondée sur le regard est prouvée par les vers 4 et 5 qui riment (vécu/vu). Lorsque le poète n'est pas regardé, il est seul. Termes monosyllabiques et « je/tes » vers séparés. Cet amour fou, thème surréaliste, donne vie au poète : substantif « sang » vers 15. I. Une femme salvatrice A. [...]
[...] Capitale de la douleur, La courbe de tes yeux - Paul Eluard (1926) - En quoi ce poème illustre-t-il le surréalisme et la poésie lyrique ? Á propos de l'auteur : Biographie : Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né en 1895 et mort en 1952. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. Il est connu également sous les noms de plume de Didier Desroches et de Brun. [...]
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