Des cannibales, Montaigne, défense, population, Amérique
Montaigne, dans « Des Cannibales », défend la population d4amérique contre l'emploi des termes de « sauvage » et « barbare » à son égard. Il nous fait comprendre qu'il est contre cette colonisation en renversant l'idée que les occidentaux se fait du sauvage ; il la remplace alors par « le mythe du bon sauvage ». Il amorce son idée en relativisant le jugement des Français : « Or je trouve, pour revenir à mon propos, qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation » (page 396). A travers les propos de l'auteur, on peut se permettre de nous demander qui est réellement le barbare ; puisqu'il décrit les Européens comme des Hommes aux actes cruels « pendre » « enterrer » « tirer » ; ils torturent leurs futures victimes. Toutes ces informations renvoient aux guerres de religion qui se déroulaient à l'époque et qui montraient toute la cruauté des Hommes. La population toute juste découverte, quant à elle, ne fait la guerre que pour défendre des valeurs : « elle n'a d'autres fondement parmi eux, que la seule jalousie de la vertu » (page 404). Tous les êtres humains qui ne sont pas connus de l'antiquité sont nommés barbares, à tort : « Je ne sais, dit-il, quels barbares sont ceux-ci (car le Grecs appelaient ainsi toutes les nations étrangères) » (page 292). Ce sont les Occidentaux les barbares « (…)à nous, qui les surpassons en toutes sortes de barbarie. » (Page 404).
[...] Quels jugements Montaigne défend-t-il dans « Des Cannibales » ? Montaigne, dans « Des Cannibales », défend la population d4amérique contre l'emploi des termes de « sauvage » et « barbare » à son égard. Il nous fait comprendre qu'il est contre cette colonisation en renversant l'idée que les occidentaux se fait du sauvage ; il la remplace alors par « le mythe du bon sauvage ». Il amorce son idée en relativisant le jugement des Français : « Or je trouve, pour revenir à mon propos, qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation » (page 396). [...]
[...] Dans leur façon de vivre, il n'y a pas de chef, si ce n'est la nature qui les guide, les dirige « ordonner » , le mot « encore » peut signifier que ce stade a été dépassé par les occidentaux, au regret de Montaigne. Il n'y a pas de hiérarchie, il y a un sentiment de lien familial qui les unit : « Ils s'entr'appellent généralement, ceux de même âge frères : enfants, ceux qui sont au-dessous : et les vieillards, sont pères à tous les autres. » (Page 404). Les anciens sont écoutés car ils ont plus d »expérience : « Sont pères à tous les autres ». Cette simplicité et cette harmonie avec la nature font que Montaigne s'y intéresse. [...]
[...] Ce sont les Occidentaux les barbares « ( )à nous, qui les surpassons en toutes sortes de barbarie. » (Page 404). Montaigne s'intéresse beaucoup à la découverte de l'Amérique car le mode de vie de ses habitants le fascine ; il considère presque cela comme un monde parfait. Il veut connaître une autre société que la civilisation Française du 16ème siècle : « Nous avons tant rechargé la beauté et richesse de ses ouvrages par nos inventions, que nous l'avons du tout étouffée » (page 397). [...]
[...] Cette phrase située à la page 410 fait référence au début du chapitre car, dès les premières pages, Montaigne défend l'idée que la population d'Amérique n'est pas « cannibale » (référence au titre du chapitre). Ils n'ont pas les mêmes costumes que les Occidentaux, alors ils sont jugés, ce ne sont pas des Hommes. Ils ne peuvent apporter aucune richesse aux Européens, ils leur sont donc « inutiles ». Ce chapitre comporte donc un texte qui crée le « mythe du bon sauvage » ; au fil de la lecture on s'aperçoit que les Indiens nous surpassent en beaucoup de choses. [...]
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