Voltaire est un grand auteur du XVIIIe siècle, siècle des Lumières. Il est connu pour avoir écrit de nombreux contes philosophiques tel que l'Ingénu, Zadig mais aussi et surtout Candide publié en 1759.
Cette page se situe dans la 1re partie du conte. Déçu par l'Europe, Candide décide de partir pour l'Amérique en compagnie de son maître Pangloss. Tous deux prennent le bateau mais font naufrage et débarquent à Lisbonne, capitale du Portugal.
Après un terrible tremblement de terre (qui s'est réellement produit le 5 novembre 1755), Candide et Pangloss sont condamnés par le tribunal de la Sainte Inquisition. L'université de Coïmbre, qui est une petite ville du Portugal décide d'organiser un autodafé.
[...] En effet, ils sont emprisonnés parce que leur seul crime sont : - pour l'un avoir parlé - pour l'autre écouté. Voltaire montre bien le non-sens des motifs d'accusation de l'Inquisition. À la ligne 15, nous avons un changement de point de vue, alors qu'au début du texte Voltaire adopte le point de vue des inquisiteurs, c'est à partir de cette ligne que Voltaire adopte le point de vue naïf de Candide : la prison, plus exactement le cachot est exprimé grâce à un habile euphémisme et une habile périphrase. [...]
[...] Mais le sourire suscité par ces spectacles grotesques se fige au contact du sort atroce réservé aux autres condamnés : trois hommes sont brûlés et le 4e est pendu. La dernière phrase du texte : Le même jour, la terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable 30) fait écho à la 1re phrase : Après le tremblement ( ) Lisbonne Grâce à cette épanadyplose, Voltaire montre bien toute l'ironie du sort, la catastrophe contre laquelle on voulait se prémunir. [...]
[...] Tous deux prennent le bateau, mais font naufrage et débarque à Lisbonne, capitale du Portugal. Après un terrible tremblement de terre (qui s'est réellement produit le 5 novembre 1755), Candide et Pangloss sont condamnés par le tribunal de la Sainte Inquisition. L'université de Coïmbre, qui est une petite ville du Portugal décide d'organiser un autodafé. Explication linéaire Voltaire utilise dès le départ le registre ironique. Il fait semblant d'adopter le point de vue des Inquisiteurs, les sages belle tous ces thèmes sont antiphrastiques. [...]
[...] L'expression suivante : donne au peuple un bel auto-da-fé rappelle la vieille formule des empereurs romains munus dare populo (donner aux peuples les jeux du cirque). Voltaire met en exergue l'absurdité de cette cérémonie religieuse. C''est une manifestation de la superstition des religieux (les Lumières s'opposent à l'obscurantisme) manifestation qui est basée sur une raison ridicule. Le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie ( ) la terre tremblée (L6 à l'expression à petit feu est ironique et humoristique, elle ridiculise encore plus l'organisation de cet auto-da-fé. [...]
[...] Quant à la description, Voltaire s'amuse à jouer les ethnologues, il se plaît à décrire les casaques (San-benito) et les mitres de carton sur lesquelles sont peintes les flammes. Dans son reportage, Voltaire feint même de s'étonner qu'on ne brûle pas Pangloss comme les autres : il fut pendu, quoique ce ne soit pas la coutume La raison sera donnée au chapitre 28 : un orage a éteint le bûcher, Pangloss est donc pendu. Il échappera malgré tout à la mort. Au registre ironique, Voltaire y ajoute le burlesque. [...]
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