De « Après le tremblement de terre… » à « …. Un fracas épouvantable. »
Avant le chapitre 6 Candide fut chassé du château de Thunder-ten-tronkh pour avoir embrassé Cunégonde. Il entre dans l'armée des Bulgares contre son gré et réussit à s'échapper et retrouve Pangloss à Lisbonne.
Dans le chapitre 6 on assiste à un autodafé qui représente une cérémonie religieuse où les hérétiques étaient conviés à faire « acte de foi », les condamnés entendaient une messe sur une place publique pour subir leurs peines. Cet autodafé est censé empêcher un tremblement de terre. Pangloss se fait pendre et Candide fut fessé.
Le genre de Candide est un conte philosophique, qui apporte un aspect polémique. En effet quelles réalités Voltaire critique-t-il dans ce passage ?
[...] Commère épouse du Biscayen : l'Eglise interdit les mariages entre parrain et marraine d'un même enfant. C'est pour cela que le Biscayen est aussi puni, son mariage va à l'encontre de la religion catholique. Les flammes étaient droites : cela signifie la peine de mort. Pangloss est pendu. Le diable est présent dans ce texte, il représente la personnification de mal. Il y a une logique absurde, celle de la superstition, on va utiliser la détresse des gens. C'est un élément réaliste, Voltaire remixe les éléments. [...]
[...] Candide de Voltaire : chapitre 6 De Après le tremblement de terre à . Un fracas épouvantable. Voltaire est un philosophe et écrivain des Lumières. Il met en scène ses idées dans des contes et des nouvelles. En effet, Voltaire se battait notamment pour la cause contre l'intolérance. Il a accumulé beaucoup de fortune dans le théâtre. Issu d'une famille riche, il a l'habitude de gérer les affaires. Voltaire écrit Candide en 1759. A cette époque l'encyclopédie est condamnée et les privilèges supprimés. [...]
[...] Il y a un paradoxe, en effet le catholicisme rejoint le paganisme. Il était décidé par l'université de Coïmbre : C'est une formule impersonnelle, c'est dans l'ombre donc manipulation qui revient à la satire. Les sages de l'université rejoignent la philosophie de Pangloss. Ils vont produire une analyse du monde qui va détourner des vrais problèmes qui va occulter la réalité. Voltaire nous relate un événement authentique qu'il avait déjà abordé en 1756 avec un Poème sur le désastre de Lisbonne. [...]
[...] Cependant, ces rituels étaient courants dans la religion catholique. D'ailleurs, il y en a eu plusieurs mois après. Voltaire, tout en s'inspirer de la réalité puise les éléments qui servirent à se démonstration. Pangloss fut pendu quoique ce ne soit pas la coutume En effet à cette époque, les peines de mort n'étaient pas prononcées aux autodafés alors que Pangloss est pendu. L'université de Coïmbre est citée dans le livre. Cette université a vraiment existé puisque ce fut une célèbre université fondée en 1307 et qui fut la seule au Portugal jusqu'en 1911. [...]
[...] Il était décidé par l'université de Coïmbre . est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler. C'est donc l'université qui l'a organisé alors que logiquement les élèves de l'université sont des intellectuels et devraient suivre l'esprit des Lumières plutôt que sur des superstitions, c'est contradictoire. On avait en conséquence air d'approbation : la conséquence est un peu incompréhensible, elle souligne le caractère totalitaire de l'autodafé. De plus, la conséquence crée un lien ici entre Voltaire et le lecteur, c'est l'ironie. [...]
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