Voltaire, né en 1694 et décédé en 1778, est un écrivain et philosophe français contre le fanatisme et l'intolérance. Parmi ses plus grandes œuvres, nous pouvons citer Œdipe, Lettres philosophiques, Zadig ou encore Candide, œuvre d'où provient l'extrait étudié ici. Candide ou l'Optimisme publié en 1759 est un conte philosophique où Voltaire se sert de Candide, personnage naïf qui ne cesse d'être optimiste malgré les coups durs, pour faire une critique de l'Optimisme de Leibniz, de l'organisation religieuse, sociale et politique de son époque.
L'extrait étudié se situe au chapitre 6 : « Comment on fit un bel autodafé pour empêcher les tremblements de terre, et comment Candide fut fessé ». Cet extrait se situe dans un contexte réel puisqu'en 1755 il y eut réellement un tremblement de terre à Lisbonne, et, ici, des personnages sont brûlés par des inquisiteurs pour empêcher la terre de trembler. Nous pouvons nous demander comment Voltaire arrive à faire passer ses intentions par le biais du personnage de Candide.
[...] À chaque fin de paragraphe, Voltaire fait référence au tremblement de terre. La terre se moque des inquisiteurs, car leur superstition absurde n'a pas empêché la terre de trembler ce qui montre qu'il n'y a aucun raisonnement logique dans leur pensée. Voltaire, de plus, critique des coutumes absurdes et des punitions ; il critique les coutumes religieuses absurdes telles que l'auto-da-fé. Pourquoi brûler des personnes ou leur faire du mal par simple superstition fondée sur aucune logique ? Voltaire montre également le pouvoir arbitraire de l'inquisition en montrant la sélection des personnes arrêtées au hasard pour des actes qui ne devraient pas être réprimés. [...]
[...] Candide, de Voltaire, chapitre 6 Voltaire, né en 1694 et décédé en 1778, est un écrivain et philosophe français contre le fanatisme et l'intolérance. Parmi ses plus grandes œuvres, nous pouvons citer Œdipe, Lettres philosophiques, Zadig ou encore Candide, œuvre d'où provient l'extrait étudié ici. Candide ou l'Optimisme publié en 1759 est un conte philosophique où Voltaire se sert de Candide, personnage naïf qui ne cesse d'optimiser malgré les coups durs, pour faire une critique de l'Optimisme de Leibniz, de l'organisation religieuse, sociale et politique de son époque. [...]
[...] Autrefois, Voltaire était optimiste, mais par des aventures malheureuses, il s'est rendu compte que cette pensée était absurde. Candide l'optimiste, dans cet extrait, où il est dans une situation malheureuse, accepte encore la philosophie de Pangloss. À la ligne 29 : Si c'est ici le meilleur des mondes possibles, que sont donc les autres ? montre qu'il y aurait plusieurs mondes et que le sien serait le meilleur. Cependant, on retrouve une légère déstabilisation dans la pensée de Candide ; faut-il répété trois fois et les si avec l'énumération de malheurs le montrent. [...]
[...] Voltaire ménage également l'intrigue avec de nouvelles aventures, de nouveaux personnages comme le montre à la ligne 38 la présence d' une vieille Voltaire aborde ici des faits réels, un tremblement de terre, mais ne néglige pas l'art du conteur : il met en scène une intrigue dont le héros est encore une fois Candide mais cette intrigue n'est pas seulement une narration, et, les procédés utilisés par Voltaire le montrent. En effet, dans cet extrait, les procédés caractéristiques du style voltairien sont nombreux. Tout d'abord, Voltaire se sert de l'ironie. [...]
[...] Ce tremblement de terre a eu pour conséquence de faire des milliers de morts. Voltaire, choqué par l'indifférence des Européens, décide de relater cet événement dans son ouvrage. À la ligne 1 et 2 : Après le tremblement de terre qui avait détruit les trois quarts de Lisbonne ( ) montre que ce tremblement de terre a eu des conséquences désastreuses. Le chapitre est court, mais dense et d'autres faits réels y sont relatés tels que l'habit de l'auto-da-fé qui est le san-benito comme il l'est dit à la ligne 16. [...]
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