"Candide " - Voltaire, chapitre 6

Thèmes abordés

Candide, Voltaire, chapitre 6, Inquisition, autodafé, critique

Résumé du document

Voltaire est un philosophe des Lumières qui mène un combat contre la société de son temps. Candide ou l'optimiste est d'ailleurs un ouvrage où l'auteur s'intéressera à plusieurs sujets. C'est dans le chapitre 6 qu'il va faire la description d'un autodafé. Candide, après de douloureuses aventures, se retrouve à Lisbonne avec Pangloss, au cœur d'un séisme. Ils serontau prise de l'Inquisition et se retrouveront coincés dans un autodafé.

Extraits

[...] Candide ou l'optimiste est d'ailleurs un ouvrage où l'auteur s'intéressera à plusieurs sujets. C'est dans le chapitre 6 qu'il va faire la description d'un autodafé. Candide, après de douloureuses aventures, se retrouve à Lisbonne avec Pangloss, au cœur d'un séisme. Ils seront au prise de l'Inquisition et se retrouveront coincés dans un autodafé. Nous allons voir comment Voltaire dénonce la religion et ses institutions. Tout d'abord, nous verrons comment il fait l'éloge ironique de cette cérémonie, et ensuite la critique qui se cache dans ce texte. I – L'éloge ironique de l'autodafé. [...]

[...] que de donner au peuple . » La phrase ainsi tourné nous montre bien que Voltaire dénonce l'autodafé. -On retrouve un procédé de l'ironie lorsque l'auteur écrit que les « sages » ont un « secret infaillible ». Il donne une fausse crédibilité à la personne visé par la critique. -L'auteur exagère encore sur l'inutilité de la cérémonie par la phrase « Le même jour, la terre trembla de nouveau » l.30-31 - L'auteur fait une description des dessins sur les san-benito, sans en donner la signification, ce peut amener à comparer les procédés avec ceux de tribu non-civilisés. [...]

[...] Ce sont en fait des hérétiques et des étrangers. L'auteur souligne ainsi l'intolérance dont fait preuve l'église. Mais l'auteur critique encore plus l'église en évoquant les motifs des arrestations Tout d'abord, les motifs sont simplement évoqués et non détaillé. Cela souligne l'absurdité de ceux-ci. Ainsi, il semble que Candide et Pangloss sont arrêtés pour avoir simplement parlé et écouté. De plus, les raisons sont dérisoires Le biscayen est condamné car il est convaincu d'avoir épousé sa commère (note). L'auteur insiste donc sur le côté arbitraire de l'église. [...]

[...] - Un séisme survient cependant après la pendaison, fait qui permet à Voltaire d'indiquer l'inutilité de cet autodafé Accents sur les évènements. - la décision de l'autodafé est prises pas des « sages du pays » l et par l'université de Coïmbre, pour souligner l'importance de cette décision pourtant ridicule - Voltaire incrémente son texte de façon à souligner la beauté et à transformer cette cérémonie en spectacle « on orna leurs têtes » l.19, et description des San Benito et belle musique. [...]

[...] Puis le mot « en conséquence ». Les gens sont donc arrêtés non pas pour leur crime, mais car les sages l'on décidé et que le peuple ne se pose, de toute manière, aucune question. Ce chapitre est donc entièrement dédié à la critique de l'église et de ses institutions, par un autodafé absurde et des meurtres arbitraires. Le personnage Candide ne retient cependant pas de leçon, pensant toujours à la manière de Pangloss. Voltaire critique donc aussi, l'optimisme récurrent du personnage. [...]