Candide ou l'Optimisme, chapitre 6, Voltaire, religion, séisme de Lisbonne, conte, philosophie de l'optimisme, Candide, critique du pouvoir, société
Au XVIIIe siècle à la suite d'un tremblement de terre de Lisbonne, il y a des recherches sur les séismes, pour mieux comprendre leur fonctionnement, sur ce qui les a déclenchés… qui sont mises en place. Voltaire utilise ici ce sujet pour dresser une critique de la société.
[...] Cela montre qu'il va critiquer la religion avant tout ( Les règles catholiques sont ici bafouées par ceux qui vont être punis : un Biscayen qui a épousé sa commère ou encore deux portugais qui enlèvent le lard du poulet (connaissant l'écriture de Voltaire, on peut supposer qu'ils étaient juifs ou musulmans). Voltaire critique également Pangloss : juste parce qu'il a parlé, l'auteur le ridiculise car on ne sait même pas de quoi il a parlé. De plus, c'est un philosophe donc son rôle est de (et se limite à) parler selon Voltaire (d'ailleurs Pangloss signifie « tout en langue » en grec). [...]
[...] Il s'agit d'une cérémonie pathétique, tragique car des gens meurent mais aucun élément tragique, pathétique n'est présent : Voltaire décrit la cérémonie comme quelque chose de spectaculaire, ce qui est quelque peu choquant pour le lecteur qui peut ainsi être amené à s'arrêter dans sa lecture pour réfléchir au sens que veut donner Voltaire à son essai. Conclusion → Voltaire ne critique pas que la religion mais aussi la philosophie de l'optimisme et le pouvoir → Il s'agit d'un conte à visée didactique car Voltaire veut nous choquer, nous faire réagir en nous racontant cette scène de manière objective. C'est par là une façon de lutter contre l'obscurantisme. [...]
[...] ( Avec l'utilisation du verbe « Donner » (l.2) : Voltaire donne l'impression que les intellectuels sont généreux, font des cadeaux au peuple, mais c'est ironique et il veut, par-là, insinuer le contraire. ( Voltaire décrit la situation d'autodafé comme étant « efficace » ou même « infaillible », comme si tout le monde était sûr du résultat mais cela n'a pas marché : « Le même jour la terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable » = ironie de Voltaire Critique de la société de son temps : ( Voltaire critique la société de son temps car le séisme de Lisbonne a tout juste eu lieu suite à l'écriture Candide (séisme en 1755) Une description objective de la cérémonie : ( Dans ce passage, l'auteur ne fait appel à aucune émotion et il n'utilise pas de modalisateur. [...]
[...] Chapitre 6 (extrait) de Candide, Voltaire Introduction • Au XVIIIe siècle à la suite d'un tremblement de terre de Lisbonne, il y a des recherches sur les séismes, pour mieux comprendre leur fonctionnement, ce qui les a déclenchés qui sont mises en place. Voltaire utilise ici ce sujet pour dresser une critique de la société • Voltaire est un auteur déiste, ce qui signifie qu'il croit en un dieu tout-puissant créateur du monde mais qu'il se positionne donc comme étant contre toutes religions car selon lui, elles sont créées par l'homme et sont sources de conflits → Ici il va donc critiquer religion, la philosophie, le pouvoir, la société de son temps, son œuvre Candide a alors une visée didactique, elle fait assez polémique car Voltaire est un des premiers à oser critiquer la société de la sorte → Après le tremblement de terre, il y a donc l'organisation d'un autodafé pour ne pas que ce phénomène ne se reproduise plus et pour comprendre comment un séisme fonctionne Axes Des rituels comme un spectacle absurde : → Voltaire emploie l'expression « bel autodafé » (l.3) : c'est un oxymore car les deux mots ont des significations et des connotations opposées → Définition d'un « autodafé » : ici Voltaire fait allusion à une offrande qui est faite à Dieu, on sacrifie des vies humaine et l'auteur traite ça avec absurdité. [...]
[...] Voltaire exprime alors une sorte de superstition, gestion par la peur : il n'y a pas de solutions, alors on tenait le peuple par la peur : c'est de l'obscurantisme. ( Énumération « prêché, fessé, absous et béni » : ici, tous les termes ont des connotations religieuses sauf le mot « fessé ». Voltaire cherche donc à faire ressortir l'absurdité des punitions mais aussi, et par la même occasion, il critique la religion Critique de la philosophie : ( « Candide fut fessé » : il est traité comme enfant alors que les autres sont pendus, brûlés. [...]
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