Candide, épilogue, Voltaire, 1759, dénouement classique, conte, oral, bac de français, commentaire, verbes, analyse, philosophie, morale, sens métaphorique, humanité, anaphore, réflexion, paradoxe, optimisme
Ce document est structuré selon la méthodologie de l'oral du bac de français : il vous donnera toutes les clés pour faire un bon commentaire de l'épilogue de l'oeuvre de Voltaire, Candide.
[...] Implicitement, Candide remet en cause la philosophie de Pangloss, Candide tire des conclusions sur ce qui lui arrive tandis que Pangloss ne fait que citer les pensées des autres, il ne remet rien en question. Voltaire suggère que le mal n'a rien de bon à l'inverse de Leibniz. Voltaire pense que le dessein de l'Homme est de rendre le monde meilleur. C'est sûrement pour ça que Voltaire a pris part à des affaires judiciaires. Dans ce texte, il fait la satire de la philosophie de l'optimisme. [...]
[...] Après cette série de propositions subordonnées, il y a la proposition principale qui est la chute, « vous ne mangeriez pas ici des cédrats confits et des pistaches ». Pangloss projette ce qui lui est arrivé avec la philosophie de départ à savoir l'optimisme. La dernière phrase du conte est au discours direct. Candide répond avec respect à Pangloss, mais le contredit. Le fait que les derniers mots du conte soient « mais il faut cultiver notre jardin » montre que cette phrase est essentielle. La morale est implicite, Voltaire en appelle donc au raisonnement du lecteur. [...]
[...] Pangloss est passé de la Bible à l'Antiquité et a terminé par les trois Henri de France, son savoir est vide de sens. Les deux dernières phrases de Pangloss commencent par « Vous savez », c'est une anaphore. Il pose une question rhétorique pour étaler sa connaissance. « Vous savez » permet l'avoir l'intention des interlocuteurs, c'est le maître qui cherche à capter l'intention de ses élèves. Candide interrompt Pangloss de manière délicate, « Je sais aussi ». « Aussi » montre que Candide ne contredit pas Pangloss, il dit quelque chose n'ayant rien à voir. [...]
[...] À PRÉSENT, JE VAIS VOUS LIRE LE TEXTE. Nous allons voir dans quelle mesure ce texte est le dénouement classique d'un conte. Ce texte est divisé en 2 paragraphes qui en sont les deux parties. La première partie et la deuxième partie sont le sommaire, le destin des personnages. 1ère partie du texte Les « profondes réflexions » sont mélioratives pour Candide, elles prouvent que Candide a mûri. Dans les deux premières phrases, Voltaire met en avant la communication orale et la puissance de la parole. [...]
[...] Candide, épilogue - Voltaire (1759) - Un dénouement classique d'un conte Fiche texte épilogue de Candide Introduction Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet est né en 1694 et est mort en 1778. À son grand désespoir, il est issu d'une famille bourgeoise. À l'école, il s'invente un père noble et s'y fait remarquer par son intelligence. Il écrit des vers critiquant le régime en place et se fait envoyer en prison pour cela. À sa sortie, il s'exile en Angleterre. [...]
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