Etude du passage de l'Eldorado dans Candide de Voltaire dans lequel Candide et Pangloss arrivent dans la ville.
[...] Dans la réalité, le roi est normalement le représentant de Dieu sur Terre, et est donc traité comme un Dieu vivant, alors que dans cette société utopique de Voltaire, le roi et traité comme toute autre personne de la société, sans distinction, "selon l'usage ordinaire" c'est à dire que n'importe quel personne, de n'importe quel région sera reçue de la même manière. De plus, le roi invite même ses convive à souper, chose complètement invraisemblable dans la société du XVIIIe siècle, puisque le repas du roi est un moment sacralisé, où seul les plus hautes personnalités de la société y assiste, simplement en le regardant souper. Une familiarité s'installe donc entre le roi, Candide et Pangloss. [...]
[...] Ici, l'homme nait juste, contrairement à ce que pense la religion, qui elle pense que l'homme nait corrompu, à cause du pêché d'Adam. Cela fait encore une fois parti des idées des Lumières, qui ne veulent plus que les gens pensent naïvement que tout est dû à la religion, comme les phénomènes naturels . Pour finir, Voltaire veut une société urbaine. Il veut des villes très grandes "la millième partie de la ville", mais une ville structurée et belle. Ce texte défini donc la société parfaite selon Voltaire. [...]
[...] On y retrouve toutes les idées des Lumières. L'Eldorado, est un pays très difficile d'accès, où se retrouve Candide complètement par hasard. Dans cet extrait, l'Eldorado est une manière pour Voltaire de jeter les bases idéologiques politiques et sociales de SA société. Cependant, le fait que l'Eldorado est décrit utopiquement est une façon de rappeler qu'il ne s'agit pas d'une société réelle. Malgré la beauté, l'utopie que représente cette société parfaite, Candide ne veut pas rester, veut en repartir car il n'y trouve pas Cunégonde son amoureuse. [...]
[...] L'auteur de ce texte est Voltaire, philosophe des Lumières du 18ème siècle. Il s'agit d'un texte utopique. L'utopie de ce texte réside dans la volonté d'une société sans criminalité ni délinquance : "on ne plaidait jamais" "il s'informa s'il y avait des prisons, et on lui dit que non" La thèse de ce texte est qu'il faut instruire la société toute entière, pour créer une société parfaite. A travers ce conte, Voltaire exprime ses souhaits par rapport à la société Française du 18e siècle. [...]
[...] Dans cette société utopique, "l'Eldorado", l'éducation y est primordiale. Toute personne peut s'instruire et est instruite, grâce, par exemple à ce "palais de sciences". Encore une fois, cela contraste avec la société de Voltaire qui ne devait en aucun cas être instruite pour ne pas lui donner les moyens de réfléchir, de penser, et donc de se révolter, de comprendre que le roi ne les traite pas comme il le faudrait, qu'ils sont sous estimé . Pour finir, on peut voir que dans cette société, les femmes ont une grande place, sont importantes, "vingt belles filles de la garde" ce qui contraste encore une fois avec une société où la femme n'a aucunement sa place, où la femme est méprisée . [...]
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